Louer
Dieu, lui rendre grâces, est bien la finalité
de toute liturgie. Ce qui donne dans les célébrations,
notamment avec les enfants, un climat habituel, heureux
et positif. La liturgie n'ignore pas pour autant les difficultés
de la vie et la peine de tous les jours. " Vraiment,
la vie de l'homme sur la terre est une corvée, "
dit Job.
La parole de Dieu de ce dimanche montre la souffrance des
hommes, la maladie, les cauchemars, le travail pénible
(1ère lecture et évangile.) Mais par la Bonne
Nouvelle que Jésus annonce, l'amour de Dieu agissant,
les malades sont guéris, les esprits impurs chassés,
les coeurs brisés réconfortés.
En conséquence, l'animateur veille avec une
grande attention aux enfants qui souffrent et qui peinent dans leur santé,
leur scolarité, leur vie de famille. Leurs difficultés ne se voient
pas toujours sur leurs visages.
guérir.
Les guérisons faites par Jésus, signe de sa puissance divine et
de son humanité compatissante, accompagnent l'annonce de la Bonne Nouvelle.
La guérison physique est présentée par saint Marc dans l'évangile,
en prélude à la guérison du coeur et de l'âme, par
le pardon des péchés. Les enfants sont ainsi éveillés
par la Parole de Dieu, à cette autre dimension, la guérison spirituelle.
La phrase affichée est extraite du psaume (146) :
" Il guérit les coeurs brisés et soigne
leurs blessures. "
les paroles qui sont dites avant la communion.
Le prêtre : " Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève
le péché du monde. " Les fidèles
disent alors : " Seigneur, je ne suis pas digne de
te recevoir, mais dis seulement une parole, et je serai
guéri. "
En
se référant à la rencontre du Centurion avec Jésus
(Mt 8,8) l'animateur aide les enfants qui communient à la messe, et ceux
qui s'y préparent, à comprendre le bel acte de foi de ces paroles.
l'évangile selon saint Marc, chap.1, 29-39. Le commentaire
bref précise que Jésus puise sa force de guérir et d'annoncer
la Bonne Nouvelle, dans le lien d'amour avec son Père qu'il retrouve dans
la prière (cf. v.35).
guérir
change la vie L'action
proposée s'appuie sur ce constat : l'effort des hommes pour guérir.
Des coupures de magazines et journaux, avec titres et photos, sont présentées
dans ce sens : le monde hospitalier, avec malades et soignants ; le travail des
laboratoires et de la recherche médicale ; des conférences de paix,
des tables de négociations, avec des images de conflits et de manifestations
; et, plus à la portée des enfants, des cours de récréation,
des sorties d'école, des jeux et des bagarres
Le groupe échange
sur les difficultés concrètes perçues dans la vie du monde,
et dans leur vie d'enfants, avec l'espérance exprimée si possible
d'en sortir, de guérir toutes ces blessures.
Un panneau est ensuite constitué avec des photos
choisies par les enfants, une chacun, sans oublier les titres.
Est alors placée, en légende du panneau, la
phrase affichée de cette liturgie: " Il guérit
les coeurs brisés et soigne les blessures. "

.
Accueil et rite d'ouverture. L'animateur annonce le thème par cette provocation
sympathique : Bienvenue aux malades, aux handicapés, à ceux et celles
qui souffrent, qui aujourd'hui ont de la peine. . Chant. " Dans le soleil
ou le brouillard " T85 ou un autre. . Lecture. Evangile de Marc 1, 29-39.
Commentaire dialogué. Jésus se soucie des malades, il les guérit.
Il puise sa force dans la prière. . Action. Panneau à constituer
avec des photos et titres, après échange. Phrase affichée
mise en légende. . En final, avant de rejoindre l'assemblée des
adultes, la phrase précédant la communion est présentée
et dite ensemble : " Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir
"
 .
Collecter des magazines et des journaux ; découper photos et titres adéquats
(cf. l'action.) . Le nécessaire pour un panneau.
. La phrase à afficher : " Il guérit
les curs brisés et soigne les blessures. "
sa
marche à vers le désert, le pee d'Isrl, à bot deouge, récrimina
contre Dieu et contre Mo
Evangile
de Jésus-Christ selon saint Marc
En ce temps-là, aussitôt
sorti de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et
ses disciples allèrent, avec Jacques et de Jean,
dans la maison de Simon et d'André. Or la belle-mère
de Simon était au lit, elle avait de la fièvre.
Aussitôt on parla à Jésus de la malade.
Jésus s'approcha, la saisit par la main et la fit
lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.
Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui
amenait tous ceux qui étaient atteints d'un mal ou
possédés par des démons. La ville entière
se pressait à la porte. Il guérit beaucoup
de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa
beaucoup de démons ; il empêchait les démons
de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l'aube. Il
sortit et se rendit dans un endroit désert, et là
il priait. Simon et ceux qui étaient avec lui partirent
à sa recherche. Ils le trouvent et lui disent : "
Tout le monde te cherche. " Jésus leur dit :
" Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin
que là aussi je proclame l'Evangile ; car c'est pour
cela que je suis sorti. " Et il parcourut toute la
Galilée, proclamant l'Evangile dans leurs synagogues,
et expulsant les démons.
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Parole
en plus
Ce
début de l'évangile de Marc montre l'ampleur
du travail de Jésus, de sa mission. Tout le monde
le demande, le cherche, car partout où il passe il
fait du bien, il guérit les malades, apaise les gens
tourmentés, que ce soit à la maison comme
chez Simon, à la ville, ou en chemin. Même
quand il s'éloigne, il fait du bien à tout
le monde. Sa prière puise à la source du bien
et du bonheur dans sa relation à son Père
des cieux, pour les redistribuer ailleurs partout où
il peut. "Partons ailleurs." Partout en effet
il y a des gens en attente d'une vie meilleure. Partout
il y a des gens tourmentés, des Job désespérés
qui ne croient plus en la vie. L'horizon est bouché.
"Le soir n'en finit pas. Je suis envahi de cauchemars
jusqu'à l'aube." Vers qui se tourner dans l'angoisse
du lendemain ?
C'est pourquoi la lumière, la petite lumière
que Jésus agite sous nos yeux est si importante.
La Bonne Nouvelle redonne du dynamisme. Elle ne règle
pas tous les problèmes mais redonne du goût
à la vie, du goût au travail, du goût
à rencontrer les autres, à les aimer, à
lutter contre la souffrance, à la prendre en charge
comme l'a fait Jésus.
A l'opposé du désespoir de Job il y a donc
la joie un peu innocente du psaume qu'il faut bien entendre.
La Bonne Nouvelle est passée par là dans ce
cur perdu et brisé qui se sait proche de Dieu
: Il est bon de fêter notre Dieu, il est beau de
chanter sa louange : il guérit les curs brisés
et soigne leurs blessures.
Gémo
p
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