La fête de Pâques se prolonge durant 50 jours
avec six dimanches qui reflètent ce qu'est chaque
dimanche de l'année : une autre Pâque.
C'est pourquoi la joie est au cur de ces liturgies
du temps pascal. Joie exprimée avec simplicité,
par des choses ordinaires, bien présentées,
bien vécues, qui donnent le sentiment d'un bon climat,
d'une ambiance détendue et sereine, où le
sourire affleure naturellement.
Des chants accompagnés d'instruments, des alléluias
vifs et enlevés, des fleurs de printemps, le souci
des uns des autres, les petites nouvelles de vacances en
cours ou à venir, un peu d'humour ça et là,
sont autant de signes de joie en écho à la
grande nouvelle du matin de Pâques : Christ est ressuscité.
Alléluia !
la
joie de croire et de célébrer ensemble
C'est la force d'une communauté, aussi petite soit
elle, de savoir faire grandir la foi de chacun grâce
à tous ses membres. Ainsi le Thomas de l'évangile,
qui a besoin de raisons de croire, bénéficie
de l'enthousiasme des autres disciples : " Nous avons
vu le Seigneur ! ", lui disent-ils.
La phrase affichée est la parole de Jésus
aux disciples, citée à trois reprises dans
le texte : " La paix soit avec vous. " La paix
que Dieu donne est la joie du croyant.
le rite de la paix
Le choix s'impose de présenter et d'expliquer si
nécessaire, le baiser de paix, geste liturgique
de la messe où l'on échange la paix du Christ,
occasion donnée de se dérider et d'offrir
fraternellement un sourire à quelques voisins. "
Que la paix du Seigneur soit toujours avec vous ",
dit le célébrant, et il poursuit ou le diacre
: " Dans la charité du Christ, donnez-vous la
paix. "
Tout en situant bien ce rite de la paix à sa place
avant la communion, il est possible pour aujourd'hui de
le faire avec les enfants dans la liturgie de la parole,
après un bref commentaire de l'évangile par
exemple.
l'évangile
selon saint Jean chap.20, 19-31.
Thomas, l'un des Douze, a besoin de voir, de toucher pour
croire. Ce n'est pas tant des preuves qu'il demande et qui
ont fait de lui un incrédule, mais bien plutôt,
comme les enfants ont besoin de voir, de toucher, de sentir
pour connaître, des indicateurs pour ses sens afin
que tout l'homme en lui, fait de chair et d'esprit, puisse
connaître le ressuscité et lui livrer sa foi,
son adoration : " Mon Seigneur et mon Dieu ! "
Sa démarche de foi est notamment soulignée
dans les rites byzantin et copte qui nomment ce 2ème
dimanche de Pâques : " Dimanche de Thomas. "
Elle consiste à mettre en uvre la créativité
des enfants quant au baiser de paix. D'une part dans un
dialogue du groupe, en détaillant les gestes vrais
et les petits mots spontanés dont chacun peut avoir
l'idée vis-à-vis de ses voisins lorsqu'on
se transmet la paix du Christ, à la messe. D'autre
part, en évoquant dans la vie quotidienne les gestes
de paix dont on est capable, ou que l'on admire autour de
soi. Gestes de paix qui actualisent et prolongent le souhait
liturgique, " Que la paix du Seigneur soit toujours
avec vous. " Un dessin pour cela peut être la
meilleure manière d'exprimer avec élégance
et pudeur ce que chacun a envie de dire. Un panneau rassemble
en final tous ces dessins.
. Accueil
et rite d'ouverture. Expression de joie pascale qui se prolonge
(chant).
. Lecture : Évangile de Jean (20, 19-31).
. Bref commentaire ; puis présentation du baiser
de paix de la messe avant la communion.
. Action : Les idées de chacun partagées,
pour des gestes de paix authentiques, tant pour le rite
de la liturgie, que pour la vie quotidienne (dessins).
. Final : Rassemblement devant le panneau des gestes de
paix + échange de la paix du Christ entre les participants.
Chant : " La paix soit avec vous " D 192.
. La phrase à afficher : " La paix soit avec
vous. "
. Un panneau pour les dessins de paix.
de sa marche à
vers le désert, le peue d'Isrl, à bout de
courage, récrimina contre Dieu et contre Moïse:
"Pourquoi nous avoir fait monter d'Égypte ?
Etait-ce pour nous faire mourir
dans le désert,
o
Évangile
de Jésus christ selon saint Jean
C'était après la mort
de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la
semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient
les disciples étaient verrouillées, par crainte
des Juifs, Jésus vint, et il était là
au milieu d'eux. Il leur dit : " La paix soit avec
vous !" Après cette parole, il leur montra ses
mains et son côté. Les disciples furent remplis
de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit à
nouveau : " La paix soit avec vous ! De même
que le Père m'a envoyé, moi aussi, je vous
envoie. " Ayant ainsi parlé, il souffla sur
eux et il leur dit : " Recevez l'Esprit Saint. A qui
vous remettrez ses péchés, ils seront remis
; A qui vous maintiendrez ses péchés, ils
seront maintenus. "
Or, l'un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c'est
à dire Jumeau) n'était pas avec eux, quand
Jésus était venu. Les autres disciples lui
disaient : " Nous avons vu le Seigneur ! " Mais
il leur déclara : " Si je ne vois pas dans ses
mains la marque des clous, si je ne mets mon doigt dans
la marque des clous, si je ne mets la main dans son côté,
non, je ne croirai pas ! "
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau
dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus
vient, alors que les portes étaient verrouillées,
et il était au milieu d'eux. Il dit : " La paix
soit avec vous !" Puis il dit à Thomas : "
Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main
et mets-la dans mon côté : cesse d'être
incrédule, sois croyant. " Alors Thomas lui
dit : " Mon Seigneur et mon Dieu ! " Jésus
lui dit : " Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux
ceux qui croient sans avoir vu ! "
Il y a encore beaucoup de signes que Jésus a faits
en présence des disciples et qui ne sont pas mis
par écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont
été écrits pour que vous croyiez que
Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu'en
croyant, vous ayez la vie en son nom.
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