Le temps des vacances est propice au tourisme, grâce
auquel on découvre et visite de belles églises.
Un panneau, rassemblant quelques cartes postales d'églises
de la région, constitue le décor de cette
liturgie. Dès l'entrée, on tente de les reconnaître
et d'inscrire leurs noms.
l'Eglise
L'Église qui célèbre en chaque communauté,
petite ou grande, est l'Église du Seigneur Jésus-Christ.
C'est lui qui l'a voulue. Il l'a fondée solidement
sur le 1er des apôtres, Pierre.
La figure de Pierre comme fondation est développée
dans cette liturgie de la parole. La phrase affichée
l'annonce : " Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai
mon Eglise. " Chaque pierre vivante de l'Église,
à la suite de la pierre de fondation, affirme sa
foi en Jésus : " Tu es le messie, le fils du
Dieu vivant. "
à
la messe, c'est l'Église qui célèbre
La métaphore " pierre vivante ", que les
enfants connaissent bien, permet de saisir le lien entre
le bâtiment église où l'on se rassemble
et l'Eglise qui est l'assemblée des chrétiens.
Le dimanche, l'Eglise est visible. En dehors des célébrations,
elle est dispersée et vivante à tout moment,
grâce aux chrétiens actifs dans le monde.
l'évangile selon saint Matthieu, chap. 16, 13-20.
Avant la lecture, des noms sont expliqués : fils
de l'homme, un surnom que Jésus aimait se donner.
Jean-Baptiste, le cousin de Jésus, est mort. Certains
croient qu'il revient en Jésus. Les juifs le pensaient
pour les grands prophètes (tels Elie, Jérémie)
qui reviendraient, comme une résurrection avant l'heure.
Une
construction symbolique est édifiée. Chaque
enfant fabrique sa pierre, avec un modèle tracé
sur papier, à découper, à plier, à
coller. La pose de la 1ère pierre (prévue
par l'animateur) est célébrée tandis
qu'un enfant lit la phrase affichée : " Tu es
Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Église.
"
Puis chacun vient déposer sa pierre, qu'il a signée
de son prénom, sur le pourtour dessiné de
l'église locale. La 1ère pierre ayant été
placée dans le chur.
En final, chant : " Église de toujours "
K201 ou un autre chant sur le peuple de Dieu.
. Accueil
et salut liturgique.
. Lecture de la phrase affichée : " Tu es Pierre
et sur cette pierre je bâtirai mon Église."
. Lecture. Évangile de Matthieu 16, 13-20.
. Action. Construction symbolique avec des pierres.
. Chant. " Église de toujours " K201.
. La phrase à afficher : " Tu es Pierre, et
sur cette pierre je bâtirai mon Église. "
. Un plan dessiné de l'église locale.
. Un modèle pour chacun d'une pierre à découper,
plier, coller.
de sa marche à
vers le désert, le pee d'Isrl, à bout de courage,
récrimina contre Dieu et co
Évangile
de Jésus-Christ selon saint Matthieu
p
En
ce temps-là, Jésus, arrivé dans la
région de Césarée-de-Philippe, demandait
à ses disciples : " Au dire des gens, qui est
le Fils de l'homme ?" Ils répondirent : "
Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d'autres, Élie
; pour d'autres encore, Jérémie ou l'un des
prophètes. " Jésus leur demanda : "
Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? "Alors
Simon-Pierre prit la parole et dit : " Tu es le Christ,
le Fils du Dieu vivant !" Prenant la parole à
son tour, Jésus lui dit : " Heureux es-tu, Simon
fils de Yonas : ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont
révélé cela, mais mon Père qui
est aux cieux. Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre,
et sur cette pierre je bâtirai mon Église ;
et la puissance de la Mort ne l'emportera pas sur elle.
Je te donnerai les clefs du royaume des Cieux : tout ce
que tu auras lié sur la terre sera lié dans
les cieux, et tout ce que tu auras délié sur
la terre sera délié dans les cieux. "
Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne
que c'était lui le Christ.
"Copyright
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Parole
en plus
Pour
se faire une idée de quelqu'un quand on fait connaissance,
on dit souvent : tiens, il me fait penser à untel.
C'est une pensée récurrente, on revient en
arrière sur des connaissances acquises, cherchant
à cadrer ce qui est nouveau dans un déjà
vu. Il y a comme une nécessité de comparer,
de rapprocher, de faire une corrélation entre deux
figures, l'ancien et le nouveau. Mais, comme le dit l'évangile,
on ne met pas du vin nouveau dans des vieilles outres, et
on ne rapièce pas un vieux vêtement avec une
pièce neuve.
Ainsi le texte de saint Matthieu cherche à identifier
la personne de Jésus par rapport à des figures
prophétiques bien connues de ses disciples : figures
de Jean-Baptiste, Elie, Jérémie, qui elles-mêmes
déclenchent des rapprochements avec des figures attendues
et forgées du plus grand désir de la foi :
celle du messie, de fils de Dieu, de sauveur de l'humanité
souffrante et opprimée.
Or voici que la personne de Jésus vient bousculer
toutes ces figures connues.
Loin de les effacer, Jésus restaure en elles, de
fond en comble, l'image qu'elles portaient en forme d'annonce
sous de multiples facettes : celle du Dieu vivant. Images
vivantes du Dieu unique.
On comprend alors mieux la déclaration de Simon-Pierre
à Jésus : " Tu es le Messie, le Fils
du Dieu vivant ! " qui n'est pas une réponse
officielle du catéchisme d'alors, mais plutôt
l'aveu spontané du cur d'un croyant qui découvre
en Jésus la figure nouvelle, nouvelle entres toutes
: Dieu qui s'est fait homme.
Laissons-nous donc aussi questionner par Jésus :
" Qui suis-je pour vous ? "
Mieux qu'une réponse apprise par cur, c'est
celle du cur de chacun qui compte. Cri du cur,
coup de cur pour quelqu'un qui restaure en nous les
images plus ou moins déformées que l'on se
fait de Dieu.
L'homme Jésus nous fait penser à Dieu. Laissons-nous
faire, car " Tout est de lui, et par lui et pour lui
".
La preuve qu'on ne rapièce pas un vieux tissu avec
du neuf, c'est que Jésus, lui, la pièce neuve,
ordonne en final aux disciples de ne dire à personne
qu'il était le Messie. Car ses contemporains n'étaient
pas disposés à rejeter le vieux vêtement
qui habillait leur foi. Les vieilles croyances trop installées,
trop sûres d'elles-mêmes, ne sont pas capables,
à moins d'être profondément bousculées,
d'accueillir la nouveauté du message.
Se laisser bousculer dans notre foi chrétienne, qui
n'est pas confortable, c'est ce que nous demande l'évangile
afin de restaurer en l'homme l'image divine que Dieu a voulu
créer en chacun.
Gémo
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