Puisqu'il
a été question dimanche dernier d'invités
(Heureux les invités au repas du Seigneur) avec un
signe donné pour que chacun se découvre invité
du Seigneur à la messe, aujourd'hui rebondit cette
idée d'avoir été choisis comme invités,
ainsi que le dit l'apôtre Paul aux Thessaloniciens
(2ème lecture) : " Frères bien-aimés
de Dieu, vous avez été choisis par lui. "
les
merveilles du Seigneur.
Le psaume 95 invite à la louange : " Chantez
au Seigneur un chant nouveau, racontez à tous les
peuples sa gloire, ses merveilles ". Ainsi la phrase
affichée reprend ces termes : " Racontez à
tous les peuples la gloire du Seigneur. "
les
prières de louange de la messe.
Elles sont situées dans le déroulement : chant,
Gloire à Dieu, psaume, acclamation, Saint le Seigneur
L'une d'elles est choisie et chantée (Gloire à
Dieu, par exemple).
le psaume 95.
Bien que le psaume de la liturgie de la parole ne soit pas
considéré comme une lecture, mais plutôt
comme un chant, il est pris en lecture avec son message
en forme de témoignage " Racontez à tous
les peuples
. "
Elle
répond à l'invitation du psaume 95 : racontez ! Racontez à
tous les peuples les merveilles du Seigneur. Chacun compose, avec son imagination,
ses rêves, son expérience d'enfant et de croyant, une courte prière,
une phrase ou deux, parlant des merveilles de Dieu. Pour s'y mettre, quelques
enfants ont besoin de pistes (ex : merveilles de la création, des gestes
et paroles de Jésus, merveilles du cur de l'homme habité par
l'Esprit Saint, telles que la générosité, la pardon, les
inventions pour mieux aimer
) Ces prières sont écrites et
bien sûr recueillies, affichées, et reprises pour être plus
tard communiquées, affichées à la paroisse comme témoignage
d'enfants sous le titre " psaume d'enfants ".
.
Accueil et souhait : " Que la grâce et la paix soient toujours avec
vous ; vous êtes des enfants bien-aimés de Dieu, vous avez été
choisis par lui " cf. la 2èmelecture. . Chant du Gloire à
Dieu (présenté comme prière de louange). . Lecture. Psaume
95. . Action. Composer une prière sur les merveilles de Dieu. .
Chant final. Psaume de la création C 556.
. La phrase à afficher : " Racontez à
tous les peuples la gloire du Seigneur. "
. Prévoir de quoi écrire et des insignes de
fête.
de sa marche à vers le désert, le pee d'Isrl, àout de courage,
récrimina contre Dieu et contre Mo
Psaume
95
Rendez au
Seigneur la gloire et la puissance.
Chantez au
Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations, ses merveilles !
Il est grand,
le Seigneur, hautement loué,
redoutable au-dessus de tous les dieux :
néant, tous les dieux des nations !
Lui, le Seigneur, a fait les cieux.
Rendez au
Seigneur, famille des peuples,
rendez au Seigneur la gloire et la puissance,
rendez au Seigneur la gloire de son nom.
Apportez votre offrande, entrez dans ses parvis.
Adorez le
Seigneur, éblouissant de sainteté :
Tremblez devant lui, terre entière.
Allez dire aux nations : " Le Seigneur est roi !"
Il gouverne les peuples avec droiture.
"Copyright
AELF - Tous droits réservés"p
Parole
en plus
à
propos de l'évangile (Matthieu 22)
La
petite phrase de Jésus a fait le tour du monde :
Rendez à César ce qui est à César
et à Dieu ce qui est à Dieu. Même
ceux qui ne connaissent pas Jésus ni l'évangile
la citent volontiers. Elle fait parti du langage et de la
pensée universelles, pour distinguer ce qu'on appelle
le temporel et le spirituel, les affaires de ce monde terrestre
et les affaires du ciel, du royaume de Dieu.
Les exégètes et les historiens aident à
comprendre dans l'évangile ce qui se passait au temps
de Jésus en Palestine quand il a lancé cette
petite phrase très astucieuse à ceux qui voulaient
le coincer. D'une part il y a les Hérodiens, favorable
à l'occupant, au pouvoir romain, à qui les
Juifs devaient payer le tribut, l'impôt. Ils étaient
des 'collabo' en quelque sorte. D'autre part, les Zélotes,
des résistants extrémistes qui interdisaient
de payer cet impôt. Entre les deux, les Pharisiens
qui jouaient volontiers les arbitres, un peu gênés
dans ce débat. Mais ce qui est important pour nous
maintenant, ce qui nous concerne est le message distinguant
le pouvoir temporel, symbolisé par César avec
son autorité politique d'empereur romain, et le pouvoir
spirituel, sous l'autorité de Dieu si l'on peut dire,
via la religion juive d'époque. Cette nécessaire
séparation des pouvoirs, que Jésus enseigne
et éclaire par sa petite phrase Rendez à César
.
nous avons la chance de la vivre en France dans la séparation
de l'Eglise et de l'Etat. A chacun ses pouvoirs, à
chacun ses responsabilités, ce qui n'empêche
pas les débats et les interférences utiles
entre ces deux pouvoirs, dans le respect réciproque.
La tentation très forte et dangereuse de chacun étant
de vouloir dominer l'autre, au besoin par la force.
A l'échelle individuelle cette même problématique
et tentation existe, par exemple de vouloir imposer sa foi
et ses pratiques religieuses à ses proches.
Une application concrète de la 'petite phrase' de
Jésus se trouve aussi dans la semaine missionnaire,
dite mondiale, que l'Eglise promeut chaque année.
'Apporter le Christ' aux autres - c'est la tâche de
tout chrétien - est une formule ambiguë mais
valable si on la considère sous l'angle d'un cadeau
à offrir, d'un trésor à faire découvrir,
mais jamais à imposer.
Le meilleure de la tradition chrétienne missionnaire
a été dans l'inculturation des missionnaires
dans les pays et les peuples visités ; inculturation,
c'est à dire le respect et mieux l'intégration
dans la culture des pays et des peuples différents
pour leur révéler de l'intérieur ce
que l'évangile leur apporte de bon et d'utile, ce
que le Christ leur offre ; pour une part ce qui étaient
déjà chez eux et qu'ils ignoraient : l'amour
de Dieu et l'action de son Esprit au cur de l'humanité.
Rendez à César ce qui est à César
et à Dieu ce qui est à Dieu, petite phrase
à retenir donc pour un usage quotidien de l'autorité
que chacun peut exercer dans la vie civile, en politique,
dans la vie familiale, dans la vie de l'Eglise.
Gémo
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