32ème Dimanche

Attendre

 

Sagesse 6, 12-16
Psaume 62
1 Thessaloniciens 4, 13-18
Matthieu 25, 1-13

Toutes les paraboles du Royaume des cieux invitent à regarder un peu haut, un peu loin. Celle de l'évangile d'aujourd'hui (10 jeunes filles invitées à des noces) parle de la venue de Jésus, c'est à dire de son avènement, de son retour dans la gloire, ainsi que l'annonce chaque messe célébrée.
Dans cette attente qui les réjouit, les disciples sont sommés d'être prévoyants, de se tenir prêts, car ils ne savent ni le jour ni l'heure de la venue du Christ Jésus.
La phrase affichée : " Vous ne connaissez pas l'heure où le Fils de l'homme viendra. "




l'attente.
Expérience commune à détailler avec les enfants. L'attente d'un bus, l'attente d'une nouvelle, l'attente de quelqu'un. Impatience, angoisse, ennui, sommeil peuvent marquer tour à tour une attente : Je l'attends avec impatience, j'ai peur qu'il ne vienne pas, je m'ennuie de lui, je me suis endormi à force d'attendre…



anamnèse et retour du Seigneur.
Dans la prière Eucharistique, les trois proclamations au choix, après la consécration affirment le retour attendu du Seigneur : " Nous attendons ta venue dans la gloire ", "Nous attendons que tu viennes ", " Viens, Seigneur Jésus ".
Le chant d'une de ces proclamations, celle qui sera prise à l'Eucharistie qui suit, de préférence, est apprise ou répétée ensemble.



l'évangile selon saint Matthieu, chap.25, 1-13.
La parabole des dix jeunes filles invitées à des noces.

 


Les enfants se dessinent eux-mêmes dans une situation d'attente vécue, avec une bulle exprimant ce qu'ils ont ressenti. Une bande dessinée est constituée de tous les dessins. Le dernier dessin est placé symboliquement signifiant l'attente ultime pour les chrétiens : une représentation du Christ en gloire (recherche sur internet / Google)



. Accueil et rite d'ouverture.
. Présentation de l'attente au cœur de la foi des chrétiens : le retour de Jésus dans la gloire, on le verra enfin !
. Chant : une des trois acclamations après la consécration.
. Lecture. Évangile de Matthieu 25, 1-13.
. Action. Bande dessinée des " attentes ".
. Prière finale, silencieuse (en expliquant que le silence exprime l'attente, la veille).


. La phrase à afficher : " Vous ne connaissez pas l'heure où le Fils de l'homme viendra."
. Un panneau pour recueillir en bande dessinée les dessins des enfants.
. Un Christ en gloire, dernière image de la bande dessinée.



de sa marche à vers le désert, le pee d'Isrl, à bout deouge, récrimina contre Dieu et contre Mo

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu


En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : " Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l'époux. Cinq d'entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes : les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d'huile, tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leur lampe, des flacons d'huile. Comme l'époux tardait, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent. Au milieu de la nuit, il y eut un cri : 'Voici l'époux ! Sortez à sa rencontre.' Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : 'Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent.' Les prévoyantes leur répondirent : 'Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous ; allez plutôt chez les marchands vous en acheter.' Pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces et la porte fut fermée. Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : 'Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !' Il leur répondit : 'Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.'
Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure. "

 

"Copyright AELF - Tous droits réservés"

 

Parole en plus

 

Les paraboles de ces dimanches de fin d'année liturgique racontent de façon imagée le royaume des Cieux. Ce royaume qui est déjà là et où nous sommes invités à entrer.
Aujourd'hui, la parabole des dix jeunes filles est plutôt amusante par une invraisemblance voulue certainement par l'auteur (c'est un procédé, une pédagogie pour attirer l'attention et retenir en final l'enseignement donné).
Comment peut-il se faire en effet que l'époux, le Seigneur, qui a invité les dix jeunes filles, ne reconnaisse pas Cinq d'entre elles, les insouciantes. Je ne vous connais pas, dit-il à son arrivée, et la porte de la salle de fête leur sera fermée.
De fait, il leur est reproché, à ces cinq-là, leur négligence dans leur attente (pas assez d'huile pour leur lampe). Le sommeil est une bonne chose, et les dix s'endorment, mais dans des événements importants on reste éveillés.
Ainsi les chrétiens sont-ils invités à ne pas dormir, dans un confort factice de croyant, dans l'attente imminente de la venue du Seigneur, le Christ, qui depuis sa résurrection a promis son retour en gloire ; ce qui souligne la tension permanente de la foi chrétienne, tension entre l'insouciance de la joie du royaume déjà là tout proche, et la vigilance à maintenir pour y entrer vraiment. Tension entre l'insouciance conseillée dans l'évangile : la joie quotidienne sans souci du lendemain (Regardez les lys des champs et les oiseaux du ciel ; A chaque jour suffit sa peine) et les impératifs des temps qui changent auxquels il faut s'adapter et se préparer.
La tension est forte et inconfortable entre l'intérieur de la salle de fête du repas de noces, tout à la joie, et l'extérieur dans la nuit où il faut tenir sa lampe allumée dans l'inquiétude ou l'impatience de ce qui va arriver. C'est moitié-moitié, vigilance-insouciance, cinq jeunes filles vigilantes, et cinq insouciantes. Même partage dans notre humanité prompte, vigilante et habile à faire la fête, et cependant insouciante, inconsciente de ce qui va arriver. Même partage en chacun de nous : de la vigilance pour bien faire son travail, et du laisser-aller qui rode pour moitié.
Saint Paul, quant à lui, entraine positivement dans ce double jeu de vigilance et d'insouciance face à la mort. Nous les vivants, dit-il, nous qui sommes encore là ! nous serons emportés dans les nuées du ciel au signal de la trompette divine, à la rencontre du Seigneur. Sa remarque plutôt réjouissante et rassurante s'accorde parfaitement avec la conclusion de l'évangile : Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure.
La perspective des 'fins dernières' de la foi chrétienne, comme celle du temps présent, notre actualité, délivre de l'angoisse afin de vivre de vigilance et d'insouciance mêlées. L'insouciance étant le propre de l'esprit d'enfance souvent mis en valeur dans les évangiles.

Gémo

 

p

 

 



















 

Chaque dimanche et jour de fête :

La liturgie de la parole de l'Église Catholique présentée, vivante et active.
Un texte choisi parmi les lectures de la messe, et une idée à mettre en œuvre.
Pour célébrer en paroisse, en groupe, en famille.

Pour réfléchir et prier quand on est seul.