34ème Dimanche. Le Christ, Roi de l'univers

Le jugement dernier

 

Ézéchiel 34, 11-17
Psaume 22
1 Corinthiens 15, 20…28
Matthieu 25, 31-46

En terminant l'année liturgique par ce dimanche, l'Eglise fête et célèbre le Christ, Roi de l'univers. Un roi qui est serviteur à l'image du berger (1ère lecture) au service de son troupeau, cherchant la brebis égarée, soignant la brebis blessée, redonnant des forces à celle qui est faible. Roi de gloire qui se reconnaît dans ceux qui ont faim, qui ont soif, dans l'étranger, dans l'homme dépouillé, nu, dans le prisonnier.




le jugement dernier.
Selon les critères applicables à tous les hommes, de toutes les nations, de tous les temps, les croyants ou non. Ils recevront en héritage le oyaume des Cieux, ceux qui auront eu soin des petits.
La phrase affichée : " Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. "




l'acclamation " Saint, Saint, Saint le Seigneur. "
Elle rend bien compte de la royauté du Christ, Dieu de l'univers. Hosanna au plus haut des cieux ! L'animateur situe cette acclamation dans le déroulement de la messe : au début de la prière eucharistique. On la chante ensemble en apprenant si nécessaire l'une ou l'autre du répertoire paroissial.


l'évangile selon saint Matthieu, chap. 25, 31-46.
Une lecture brève (1ère partie) permet de s'arrêter sur l'aspect positif du jugement des justes qui recueillent la vie éternelle. Évitant ainsi de souligner la menace terrifiante du châtiment du feu éternel pour les maudits.

 


En présentant des photos de magazines d'actualités sur les petits de ce monde. - ceux qui ont faim et soif, les étrangers mal accueillis, les pauvres mal habillés, les malades sans famille, les prisonniers - on recherche dans l'évangile entendu la phrase de Jésus correspondante que les enfants recopient et mettent en légende de la photo.
Un panneau est constitué de l'ensemble.


. Accueil et rite d'ouverture.
. Présentation de la fête du Christ Roi de l'univers. Un roi qui prend soin de tous ; un roi qui prononce le jugement dernier.
. Chant : " Saint, Saint, Saint le Seigneur; "
. Lecture. Évangile de Matthieu 25, 31-46. (1ère partie)
. Action. Photos des " petits " de ce monde avec la légende correspondante de l'évangile. Réalisation d'un panneau.




. La phrase à afficher : " Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. "
. Des photos de magazines, présentant des petits de ce monde et un panneau pour les afficher.




de sa marche à vers le désert, le pee d'Isrl, à bot deouge, récrimina contre Dieu et contre Mo

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu


En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples: " Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siègera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : ''Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ; j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venu jusqu'à moi !'' Alors les justes lui répondront : ''Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu…? tu avais donc faim, et nous t'avons nourri ? tu avais soif, et nous t'avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t'avons accueilli ? tu étais nu, et nous t'avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu'à toi ? Et le Roi leur répondra : Amen, je vous le dis, chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait.

(fin de la lecture brève)

[Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : ''Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé par le diable et ses anges. Car j'avais faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'avais soif, et vous ne m'avez pas donné à boire ; j'étais un étranger, et vous ne m'avez pas accueilli ; j'étais nu, et vous ne m'avez pas habillé ; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité.'' Alors ils répondront, eux aussi : ''Seigneur, quand est-ce que nous t'avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?'' Il leur répondra : ''Amen, je vous le dis, chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous ne l'avez pas fait''.
Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. "]

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Parole en plus


Dans le mystère de la foi chrétienne toutes choses sont fondées sur le fils bien-aimé de Dieu, le Christ Jésus. Cette idée de fondation permet de comprendre le titre et l'attribut qui en découle, donnés au Christ par la liturgie de ce jour : le Christ, roi de l'univers.
Aucune construction ne peut tenir longtemps sans fondation. Les bâtiments construits sans fondation n'ont pas d'avenir, ils s'écroulent rapidement. En zone sismique ils y a des norme spéciales de construction, de fondation, pour résister aux tremblements de terre. La beauté et l'esthétique ne suffisent pas pour résister aux temps et aux tempêtes.
Ainsi le mystère de la foi ne peut tenir longtemps sans cette fondation solide du Fils bien-aimé. Les choses religieuses, la religion, peuvent séduire beaucoup d'hommes, soulever des foules, mais sans fondation elles sont sans lendemain. Les mots phares, Dieu, amour,,, justice , paix et leurs cantiques, se vident bientôt de leur sens, s'ils ne s'appuient sur l'expérience fondatrice du Ressuscité qui leur a donné toute leur valeur. Sans le Christ le nom de Dieu est saisi et parfois confisqué par la folie humaine pour tuer et détruire.
Fêter le Christ, roi de l'univers, c'est donc célébrer cette fondation de notre monde et du mystère de la foi chrétienne qui leur donne du sens et de l'avenir, tandis que des prophètes de malheur prédisent la fin du monde…
En retenant cet image de fondation, on remarquera que le plus souvent les fondations ne sont pas visibles. Tout juste visitables parfois en descendant à la cave quand il y en a une. Rien d'étonnant donc que le roi de l'univers reste invisible et caché à nos yeux ; il s'efface pour laisser la place à la beauté et à l'utilité de l'édifice vivant qu'il soutient, l'Eglise. Il s'efface mais reste présent et on ne peut s'en passer. Tout repose sur lui. Bien sûr l'édifice, la construction a ses défauts et ses côtés sombres. Tout organisme vivant a ses côtés sombres et ses émonctoires. L'Eglise, la liturgie, la pratique religieuse, comme les croyants eux-mêmes, ont leurs défauts, et on ne peut se plaire dans leurs émonctoires. Un pays, une ville, ne se visitent pas en commençant par ses rejets, ses égouts, et ses décharges…
Aujourd'hui, fête du Christ Roi, dernier dimanche de l'année liturgique, nous sommes invités à revisiter le mystère de la foi qui anime intimement l'Eglise jusqu'à la plus petite assemblée ; mystère de la foi qui repose sur ses fondations profondes et majestueuses : le Fils bien-aimé de Dieu.
Si nos entreprises, nos familles, nos politiques avaient pour fondement le Christ et son enseignement - fondations cachés, bien sûr, car il ne s'agit pas d'agiter des étendards - notre humanité se porterait mieux !

Gémo

 



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