En
terminant l'année liturgique par ce dimanche, l'Eglise fête et célèbre
le Christ, Roi de l'univers. Un roi qui est serviteur à l'image du berger
(1ère lecture) au service de son troupeau, cherchant la brebis égarée,
soignant la brebis blessée, redonnant des forces à celle qui est
faible. Roi de gloire qui se reconnaît dans ceux qui ont faim, qui ont soif,
dans l'étranger, dans l'homme dépouillé, nu, dans le prisonnier.
le
jugement dernier.
Selon les critères applicables à tous les
hommes, de toutes les nations, de tous les temps, les croyants
ou non. Ils recevront en héritage le oyaume des Cieux,
ceux qui auront eu soin des petits.
La phrase affichée : " Béni soit celui
qui vient au nom du Seigneur. "
l'acclamation " Saint, Saint, Saint le Seigneur. "
Elle
rend bien compte de la royauté du Christ, Dieu de l'univers. Hosanna au
plus haut des cieux ! L'animateur situe cette acclamation dans le déroulement
de la messe : au début de la prière eucharistique. On la chante
ensemble en apprenant si nécessaire l'une ou l'autre du répertoire
paroissial.
l'évangile selon saint Matthieu, chap. 25, 31-46. Une lecture
brève (1ère partie) permet de s'arrêter sur l'aspect positif
du jugement des justes qui recueillent la vie éternelle. Évitant
ainsi de souligner la menace terrifiante du châtiment du feu éternel
pour les maudits.
En
présentant des photos de magazines d'actualités sur les petits de
ce monde. - ceux qui ont faim et soif, les étrangers mal accueillis, les
pauvres mal habillés, les malades sans famille, les prisonniers - on recherche
dans l'évangile entendu la phrase de Jésus correspondante que les
enfants recopient et mettent en légende de la photo. Un panneau est
constitué de l'ensemble.
.
Accueil et rite d'ouverture. . Présentation de la fête du Christ
Roi de l'univers. Un roi qui prend soin de tous ; un roi qui prononce le jugement
dernier.
. Chant : " Saint, Saint, Saint le Seigneur; "
. Lecture.
Évangile de Matthieu 25, 31-46. (1ère partie) . Action. Photos
des " petits " de ce monde avec la légende correspondante de
l'évangile. Réalisation d'un panneau.
. La phrase à afficher : " Béni soit
celui qui vient au nom du Seigneur. "
. Des photos de magazines, présentant des petits de
ce monde et un panneau pour les afficher.
de sa marche à vers le désert, le pee d'Isrl, à bot deouge,
récrimina contre Dieu et contre Mo
Évangile
de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples: " Quand
le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges
avec lui, alors il siègera sur son trône de
gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant
lui ; il séparera les hommes les uns des autres,
comme le berger sépare les brebis des boucs : il
placera les brebis à sa droite, et les boucs à
gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite
: ''Venez, les bénis de mon Père, recevez
en héritage le Royaume préparé pour
vous depuis la fondation du monde. Car j'avais faim, et
vous m'avez donné à manger ; j'avais soif,
et vous m'avez donné à boire ; j'étais
un étranger, et vous m'avez accueilli ; j'étais
nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade,
et vous m'avez visité ; j'étais en prison,
et vous êtes venu jusqu'à moi !'' Alors les
justes lui répondront : ''Seigneur, quand est-ce
que nous t'avons vu
? tu avais donc faim, et nous t'avons
nourri ? tu avais soif, et nous t'avons donné à
boire ? tu étais un étranger, et nous t'avons
accueilli ? tu étais nu, et nous t'avons habillé
? tu étais malade ou en prison
Quand sommes-nous
venus jusqu'à toi ? Et le Roi leur répondra
: Amen, je vous le dis, chaque fois que vous l'avez fait
à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est
à moi que vous l'avez fait.
(fin
de la lecture brève)
[Alors il dira à
ceux qui seront à sa gauche : ''Allez-vous-en loin
de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé
par le diable et ses anges. Car j'avais faim, et vous ne
m'avez pas donné à manger ; j'avais soif,
et vous ne m'avez pas donné à boire ; j'étais
un étranger, et vous ne m'avez pas accueilli ; j'étais
nu, et vous ne m'avez pas habillé ; j'étais
malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité.''
Alors ils répondront, eux aussi : ''Seigneur, quand
est-ce que nous t'avons-nous vu avoir faim, avoir soif,
être nu, étranger, malade ou en prison, sans
nous mettre à ton service ?'' Il leur répondra
: ''Amen, je vous le dis, chaque fois que vous ne l'avez
pas fait à l'un de ces plus petits, c'est à
moi que vous ne l'avez pas fait''.
Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel,
et les justes, à la vie éternelle. "]
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AELF - Tous droits réservés"
Parole
en plus
Dans
le mystère de la foi chrétienne toutes choses
sont fondées sur le fils bien-aimé de Dieu,
le Christ Jésus. Cette idée de fondation permet
de comprendre le titre et l'attribut qui en découle,
donnés au Christ par la liturgie de ce jour : le
Christ, roi de l'univers.
Aucune construction ne peut tenir longtemps sans fondation.
Les bâtiments construits sans fondation n'ont pas
d'avenir, ils s'écroulent rapidement. En zone sismique
ils y a des norme spéciales de construction, de fondation,
pour résister aux tremblements de terre. La beauté
et l'esthétique ne suffisent pas pour résister
aux temps et aux tempêtes.
Ainsi le mystère de la foi ne peut tenir longtemps
sans cette fondation solide du Fils bien-aimé. Les
choses religieuses, la religion, peuvent séduire
beaucoup d'hommes, soulever des foules, mais sans fondation
elles sont sans lendemain. Les mots phares, Dieu, amour,,,
justice , paix et leurs cantiques, se vident bientôt
de leur sens, s'ils ne s'appuient sur l'expérience
fondatrice du Ressuscité qui leur a donné
toute leur valeur. Sans le Christ le nom de Dieu est saisi
et parfois confisqué par la folie humaine pour tuer
et détruire.
Fêter le Christ, roi de l'univers, c'est donc célébrer
cette fondation de notre monde et du mystère de la
foi chrétienne qui leur donne du sens et de l'avenir,
tandis que des prophètes de malheur prédisent
la fin du monde
En retenant cet image de fondation, on remarquera que le
plus souvent les fondations ne sont pas visibles. Tout juste
visitables parfois en descendant à la cave quand
il y en a une. Rien d'étonnant donc que le roi de
l'univers reste invisible et caché à nos yeux
; il s'efface pour laisser la place à la beauté
et à l'utilité de l'édifice vivant
qu'il soutient, l'Eglise. Il s'efface mais reste présent
et on ne peut s'en passer. Tout repose sur lui. Bien sûr
l'édifice, la construction a ses défauts et
ses côtés sombres. Tout organisme vivant a
ses côtés sombres et ses émonctoires.
L'Eglise, la liturgie, la pratique religieuse, comme les
croyants eux-mêmes, ont leurs défauts, et on
ne peut se plaire dans leurs émonctoires. Un pays,
une ville, ne se visitent pas en commençant par ses
rejets, ses égouts, et ses décharges
Aujourd'hui, fête du Christ Roi, dernier dimanche
de l'année liturgique, nous sommes invités
à revisiter le mystère de la foi qui anime
intimement l'Eglise jusqu'à la plus petite assemblée
; mystère de la foi qui repose sur ses fondations
profondes et majestueuses : le Fils bien-aimé de
Dieu.
Si nos entreprises, nos familles, nos politiques avaient
pour fondement le Christ et son enseignement - fondations
cachés, bien sûr, car il ne s'agit pas d'agiter
des étendards - notre humanité se porterait
mieux !
Gémo
p
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