Dans le bain des vacances, au milieu de l'été,
les chrétiens célèbrent une fête
de Marie, mère de Jésus. L'Assomption de la
Vierge Marie, fête du 15 Août, populaire et
familiale, qui tombe en semaine et plus rarement le dimanche.
sainte
Marie.
Le sens de la fête de l'Assomption : Marie partage
la gloire de son fils. Elle est montée au ciel en
son corps et son âme (" Ascension " pour
Jésus, " Assomption " pour Marie). Le peuple
chrétien, y croit depuis longtemps. Mais cette affirmation
solennelle de la foi par L'Eglise (dogme de l'Assomption)
est très récente (1950). Jésus aime
sa mère et la donne comme modèle de foi en
la parole de Dieu. Elle y a cru (cf. l'Annonciation) et
elle l'a gardée vivante. Les chrétiens aiment
Marie comme une mère. Ils la fêtent plusieurs
fois dans l'année. Elle est présente à
leur prière. Jésus est Dieu, Marie est créature.
Elle est la 1ère des saintes et des saints. Non pas
déesse, mais femme unie à la divinité
de son fils. Elle est associée à sa gloire
plus que toute autre créature. Les chrétiens
sont tous appelés à cette union.
la
place de Marie.
La place faite à Marie dans la messe donne un juste
repère pour la dévotion mariale des Chrétiens.
Elle est présente à toute prière de
l'Église comme au temps de la première Pentecôte
avec les disciples réunis. Dans tous les lieux de
culte, et pas seulement dans ceux qui portent son nom, une
statue ou autre représentation, voire une chapelle
qui lui est consacrée, symbolise la présence
active de celle qui prie avec les chrétiens.
Cependant, la liturgie ordinaire de la messe ne mentionne
Marie que deux fois : dans le Credo, en parlant de Jésus,
né de la Vierge Marie, et dans chaque prière
eucharistique en compagnie des apôtres, des saints
et des martyrs, auprès desquels les fidèles
espèrent partager la vie éternelle.
l'évangile selon saint Luc, chap. 11, 27-28.
Pour cette année, le choix de prendre un évangile
très court qui fait honneur à la Vierge Marie
est guidé par l'intérêt, pour les enfants,
de la parole de Jésus, béatitude rapportée
par saint Luc : " Heureux ceux qui écoutent
la parole de Dieu et qui la gardent ". Phrase affichée.
Autour du texte de l'évangile un échange a
lieu avec les enfants.
Elle
vise à concrétiser la béatitude : "
Heureux ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui
la gardent. " Soit oralement, soit sur papier, l'animateur
distribue des paroles de Dieu. Les enfants qui prennent
telle parole (par oral, ils lèvent la main) sont
invités à la " garder " vivante,
particulièrement cette semaine (=l'apprendre par
coeur + la mettre en pratique).
En se reportant au 3ème dimanche de l'année
une sélection de paroles y est proposée dans
la même perspective. Paroles de Jésus à
choisir, les mieux adaptées aux enfants. En y ajoutant
des phrases du Magnificat (évangile du jour de l'Assomption),
et d'autres encore. Ce qui donne par exemple :
" Heureux les curs purs, ils verront Dieu "
Mt 5, 8.
" Soyez rusés comme des serpents, et candides
comme des colombes " Mt 10,16.
" Soyez parfait comme votre père céleste
est parfait " Mt 5, 48.
" Ma mère et mes frères, ce sont ceux
qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique
" Luc 8, 21.
" Tu es bénie entre toutes les femmes et le
fruit de tes entrailles est béni " Luc 1.
" Heureuse celle qui a cru " Luc 1.
" Le Puissant fit pour moi des merveilles. Saint est
son nom " Luc 1.
" Le Puissant comble de biens les affamés, renvoie
les riches les mains vides" Luc 1.
Remarques : Chaque phrase
peut être en plusieurs exemplaires
La série des phrases affichées de chaque dimanche
et fête peut convenir.
. Accueil
. Présentation dialoguée de la fête
de l'Assomption.
. Lecture : évangile de Luc 11, 27-28.
. Action : Paroles de Dieu distribuées.
. Chants : en plus d'un chant à Marie - le choix
est large - on propose " Que soit béni le nom
de Dieu " A 245, qui reprend la phrase de Marie dans
le Magnificat : " Saint est son nom. "
. La phrase à afficher : " Heureux, ceux qui
écoutent la parole de Dieu et qui la gardent. "
. Prévoir une série de phrases de la Parole
de Dieu à distribuer (en plusieurs exemplaires chacune)
cf. ci-dessus, l'action.
de sa marche à
vers l désert, le pee d'Isrl, à bout de courage,
récrimina contre Dieu et c
Évangile
de Jésus-Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
comme Jésus était en train de parler, une
femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui
dire : " Heureuse la mère qui t'a porté
en elle, et dont les seins t'ont nourri !" Alors Jésus
lui déclara : " Heureux plutôt ceux qui
écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent !"
"Copyright
AELF - Tous droits réservés"
Parole
en plus
On
a tout dit de Marie, la Vierge Marie. Ou presque tout dit,
depuis 2000ans. On lui a donné les plus beaux noms
; pour le comprendre il suffit de relire les litanies -
celles dites de Lorette qui datent de plusieurs siècles,
ou plus récentes celles d'après le concile
Vatican ll.
D'innombrables sanctuaires, chapelles, avec leur piéta
au bord des routes, églises, cathédrales,
basiliques, portent ce nom de Notre-Dame.
Des pèlerinages ne désemplissent pas dans
les lieux où elle s'est manifestée. Hors des
frontières du christianisme ils sont nombreux les
puissants et les pauvres qui humblement et secrètement
s'adressent à elle, cherchant un secours, une confidente
pleine de grâce à l'écoute de leur vie,
de leurs prières. Sainte Marie, mère du Rédempteur,
mère de l'Eglise, Notre Dame.
Le fascicule Magnificat (août 2019) donne plusieurs
impressionnants témoignages intitulés Les
Surprises de Marie, sous forme de petits messages écrits
par des pèlerins imprévus, touchés
par la grâce - comme celui-ci, signé Gautier,
qui, sur son chemin de vacances passe par N-D de Liesse
: J'ai découvert Notre-Dame de Liesse. Marie est
honorée là à travers une de ces magnifique
Vierges noires que les générations passées
ont su sculpter avec amour. Elle trône au cur
d'une basilique au gothique flamboyant. La liesse ici est
celle de la libération. Une liesse spirituelle nourrie
du vin doux de l'Esprit. Tout ici chante la joie du Magnificat
: " Mon âme exalte le Seigneur ! " Je te
partage cette découverte ; qu'elle t'accompagne en
ces jours d'été !
Ainsi donc ce jour de l'Assomption célèbre
Marie, mère de Jésus, 'élevée
en son corps et en son âme à la gloire du ciel
(Pie Xll - 1950).
On a tout dit de Marie. Sauf peut-être qu'on pourrait
ajouter qu'elle est aussi notre sur, sur en
humanité (ce n'est pas une déesse) puisqu'elle
a connu sur terre notre vie quotidienne, chargée
de contraintes, de joies, et de souffrances comme celle,
extrême, de voir mourir son enfant.
On ne confie pas les mêmes choses à une mère
et à une sur. On ne leur parle pas de la même
manière. Plus de confiance, d'amour, de respect,
avec une mère. Plus de liberté de parole fraternelle,
avec une sur ! C'est pourquoi la prière à
Marie notre mère pourrait s'accroître de celle
à Marie notre sur. S'accroître et se
compléter, car encore une fois on ne dit pas les
mêmes choses à une mère et à
une sur.
Marie et Elisabeth, selon le récit de l'évangile
de Luc, sont comme deux surs qui se visitent et s'accueillent.
Leurs paroles d'action de grâce sont un modèle
repris dans la prière de l'Eglise, des fidèles.
Elles sont en liesse, en grande joie. De plus on peut imaginer
sans risque de se tromper que Marie, plus tard, a réciter
comme nous la prière du Notre Père, apprise
aux apôtres par son fils Jésus.
Ainsi pour conclure, nous parlons à Marie, notre
mère, notre sur, de nos vies de celles de nos
proches, et de notre humanité, qui ont besoin de
secours, d'amour et d'accompagnement. Sainte Marie, priez
pour nous.
Gémo
p
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