Célébrée
le 29 Juin cette fête tombe parfois un dimanche ;
ses textes propres remplacent alors ceux du dimanche ordinaire
correspondant.
Pierre et Paul, deux figures fondatrices de l'Église,
deux colonnes qui supportent solidement l'édifice.
La représentation d'une belle église en photo,
ou mieux une maquette, est montrée en décor.
La phrase affichée : " Tu es Pierre et sur cette
pierre je bâtirai mon Église " (Mat. 16).
la
foi des premiers témoins.
Pierre est parmi les apôtres celui que Jésus
choisit pour être le premier, le chef. Bien que Paul
ne fasse pas partie des Douze, bien qu'il n'ait pas connu
Jésus, sinon par révélation (cf. Le
récit de sa vocation. Actes des Apôtres chap.
9) il est cependant reconnu et nommé apôtre
du Seigneur, par sa mission étonnante auprès
des païens, en fondant de nombreuses églises
locales dans les villes où il passait (cf. les lettres
de saint Paul).
Les deux premières lectures montrent les deux apôtres
Pierre et Paul, dans des situations difficiles d'où
le Seigneur les sort. Pierre, emprisonné, est délivré
par un ange du Seigneur (Actes des Apôtres). Paul
écrit : " Tout le monde m'a abandonné,
le Seigneur, lui, m'a assisté " (2ème
lettre à Timothée). Le témoignage de
Pierre et Paul porte loin : la foi ne met pas à l'abri
des épreuves, et la force du Seigneur sauve quoi
qu'il arrive.
prière pour le pape et les évêques.
A la messe, on prie pour le pape successeur de saint Pierre
à la tête de l'Église, où il
assure la communion et l'unité ; on prie pour les
évêques, successeurs des apôtres, pour
ceux qui ont la charge du peuple de Dieu. L'animateur lit
cette prière dans l'une des prières eucharistiques
(cf. missel des dimanches. Liturgie de la messe). L'occasion
est ainsi donnée de nommer l'évêque
du diocèse, de dire où il habite, ce qu'il
fait.
le livre des Actes des Apôtres, chap. 12, 1-11.
L'Ange du Seigneur délivre Pierre emprisonné.
Les deux silhouettes différentes de Pierre et Paul
ont été dessinées. Leurs attributs
traditionnels (un ou plusieurs au choix) sont coloriés
et découpés par les enfants.
Pour saint Pierre, les clés (de l'Église),
la barque, le coq, la croix renversée (son martyre),
le filet de pêche.
Pour saint Paul, l'épée (il fut décapité),
le livre (de ses écrits), le navire (de ses voyages).
Tous ces objets sont ensuite collés autour de la
silhouette correspondante.
En final, on chante : " Peuple de frères, peuple
du partage, porte l'évangile..." T. 122
. Accueil
et présentation de la fête et des personnalités
différentes de Pierre et Paul.
. Lecture : Actes des Apôtres 12, 1-11.
. Action. Silhouettes de Pierre et Paul, équipées
de leurs attributs.
. Prière pour le pape, les évêques,
introduite par l'animateur.
.
Deux silhouettes, Pierre et Paul, à dessiner avec
leurs attributs.
. Une maquette (ou photo) d'église pour le décor.
. La phrase à afficher : " Tu es Pierre et sur
cette pierre je bâtirai mon Église. ".
de sa marche à
vers le désert, le pee dsrl, à bot deouge,
récrimina contre Dieu et contre Mo
Lecture
du livre des Actes des Apôtres
À cette époque, le roi
Hérode Agrippa se saisit de certains membres de l'Église
pour les mettre à mal. Il supprima Jacques, frère
de Jean, en le faisant décapiter. Voyant que cette
mesure plaisait aux Juifs, il décida aussi d'arrêter
Pierre. C'était le jour des Pains sans levain. Il
le fit appréhender, emprisonner, et placer sous la
garde de quatre escouades de quatre soldats ; il voulait
le faire comparaître devant le peuple après
la Pâque. Tandis que Pierre était ainsi détenu
dans la prison, l'Église priait Dieu pour lui avec
insistance. Hérode allait le faire comparaître.
Or, Pierre dormait, cette nuit-là, entre deux soldats
; il était attaché avec deux chaînes
et des gardes étaient en faction devant la porte
de la prison. Et voici que survint l'ange du Seigneur, et
une lumière brilla dans la cellule. Il réveilla
Pierre en le frappant au côté et dit : "
Lève-toi vite. " Les chaînes lui tombèrent
des mains. Alors l'ange lui dit : " Mets ta ceinture
et chausse tes sandales. " Ce que fit Pierre. L'ange
ajouta : " Enveloppe-toi de ton manteau et suis-moi.
" Pierre sortit derrière lui, mais il ne savait
pas que tout ce qui lui arrivait grâce à l'ange
était bien réel ; il pensait qu'il avait une
vision. Passant devant un premier poste de garde puis devant
un second, ils arrivèrent au portail de fer donnant
sur la ville. Celui-ci s'ouvrit tout seul devant eux. Une
fois dehors, ils s'engagèrent dans une rue, et aussitôt
l'ange le quitta. Alors se reprenant, Pierre dit : "
Vraiment je me rends compte maintenant que le Seigneur a
envoyé son ange, et qu'il m'a arraché aux
mains d'Hérode et à tout ce qu'attendait le
peuple juif."
"Copyright
AELF - Tous droits réservés"
Parole
en plus
L'Eglise
fête aujourd'hui ensemble Pierre et Paul, car elle
leur doit beaucoup en ses débuts heureux et tourmentés
du 1er siècle. Deux personnalités bien différentes
par leur tempérament et leur parcours de foi en Jésus-Christ,
montrant ainsi, quand elles sont associées, comme
la diversité peut être féconde et utile
à tous.
Leur appel par Jésus, leur mission, leur style de
vie ont été très contrastés,
parfois opposés, mais réunis finalement dans
le même témoignage du martyre pour Jésus,
à Rome dans les années 60.
Pierre a été considéré par l'élite
de ses contemporains comme quelqu'un sans instruction et
sans culture, ce qui n'est pas le cas de Paul qui avait
un gros bagage de connaissance et d'autorité dans
le monde juif.
Pierre était marié. Paul sans doute ne l'était
pas, en considérant qu'il était toujours sur
les routes de l'empire romain.
Pierre a rencontré et connu Jésus en chair
et en os, en Palestine ; son appel à la foi en Jésus
et à devenir la 1ère pierre de l'Eglise a
été le fruit d'une longue maturation de disciple,
de compagnonnage. Paul n'a rencontré Jésus
que dans un événement violent, une vision
subite sur le chemin de Damas, devenant du jour au lendemain
apôtre du Seigneur, par un retournement complet de
sa vie précédemment occupée à
persécuter les premiers chrétiens.
Pierre, le 1er pape, chargé de l'Eglise, de son organisation,
d'une mission à l'intérieur ;
Paul, d'une mission à l'extérieur, apôtre
des Gentils, missionnaire-voyageur-ambassadeur chez les
païens hors frontières.
Toutes les différences entre ces deux colonnes de
l'Eglise ne sont pas un hasard. C'est le choix de Dieu,
la manière de faire et d'appeler de Jésus
qui continue aujourd'hui dans l'Eglise. Il y a ceux
qui ont baignés, dès l'enfance, dans la foi
d'une famille croyante, riche d'une longue tradition chrétienne,
appelés à reprendre à leur compte le
flambeau de la foi et de la mission. D'autres ont reçu
la foi contre toute attente, dans un milieu hostile, d'une
façon impromptue, inopinée, dans une rencontre
fortuite, un coup de foudre, ou un accident de la vie.
L'appel de la foi, l'appel du Christ-Jésus est mystérieux,
tant il est diversifié dans sa forme. Dans toutes
les situations de vie on peut devenir disciple de Jésus,
en couple, en famille, enfants, jeunes, adultes, libres
ou esclaves, homme ou femme, handicapé ou en pleine
santé, riches ou pauvres, jusque dans une vie plus
cachée de consacrée.
La fête de Pierre et Paul pourrait bien, ainsi, nous
aider à être plus attentifs et respectueux
des différences dans le monde des croyants, lui aussi
tant diversifié.
Dans cette fin juin, privilégiée pour les
ordinations sacerdotales de l'Eglise catholique, il est
bon de rappeler, en conclusion, que nous partageons, laïcs,
prêtres, religieux et personnes consacrées,
une même responsabilité : c'est le sacerdoce
commun des baptisés qui les charge d'un foi vivante,
missionnaire, et d'un évangile pour tous.
Gémo
|
|