Noël !

Aujourd'hui,
un Sauveur nous est né

Messe de la nuit :
Isaïe 9,1-6
Psaume 95
Tite 2,11-14
Luc 2,1-14


Messe du jour :
Isaïe 52,7-10
Psaume 97
Hébreux 1,1-6
Jean 1,1-18

A la dernière liturgie de la parole avant Noël, l'animateur a pris soin d'inviter les enfants à la messe de la nuit de Noël où l'on vient en famille. Bien sûr c'est l'occasion de proposer à des enfants de participer activement à la préparation de cette célébration paroissiale, et de les mettre en contact avec l'équipe qui prépare pour que, là encore et mieux que jamais, ils soient acteurs à la messe de Noël.
" Aujourd'hui vous est né un sauveur qui est le Christ, le Seigneur " (Luc 2).


Voici quelques propositions pour faire participer :

Une lumière a resplendi. Chaque enfant reçoit un lumignon allumé. Une procession est organisée jusqu'à la crèche. Y prévoir un espace sans danger et demander à un ou deux adultes, avertis des questions de sécurité, de placer les lumignons.

Nos maisons et leurs habitants rendent visite à la crèche. Les enfants apportent, en décor de la crèche, tout autour, leur maison, leur immeuble représenté par une boîte bien décorée (boîte à chaussures, par exemple).
A ceux qui n'ont pu préparer on remet une fleur en papier qu'ils viennent de même déposer à la crèche dans un endroit prévu.

Des anniversaires à fêter. Une invitation est faite aux enfants, aux jeunes, aux adultes, dont l'anniversaire est le 25 décembre (ou le 24) de venir dans le chœur pour la bénédiction finale, ou pour un geste particulier symbolique.
De même pour ceux et celles dont le prénom est Emmanuel(le), nom messianique donné à Jésus dans la prophétie d'Isaïe (cf. 1ère lecture du 4ème dimanche de l'Avent).

Un arbre à messages. Une silhouette d'arbre a été placée à proximité de la crèche. Dans le temps d'une veillée, par exemple, chaque enfant écrit ou dessine, un petit message de ce qu'il attend pour quelqu'un qu'il connaît et qui a besoin d'une aide, d'un peu d'amitié, de paix, d'amour, etc.
On confie à Jésus, notre sauveur, cette " attente " en venant coller son message sur l'arbre.


 

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En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre - ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d'origine. Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu'à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David. Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte. Or, pendant qu'ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune. Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L'Ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte. Alors l'ange leur dit : "Ne craignez pas, car voici que je viens vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : aujourd'hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire."
Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : "Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu'Il aime."

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Parole en plus

Bonne nouvelle ! Dans ce récit très sobre de la nativité de Jésus, où les choses semblent se dérouler sans histoire malgré l'inconfort de la situation, on remarquera que personne ne rouspète. Il y aurait pourtant de quoi faire des reproches.
Reproche à l'empereur Auguste pour ce recensement où chacun doit se déplacer à sa ville d'origine ; souvent un long voyage, bien gênant à l'époque.
Reproche à l'administration qui n'a pas prévu l'accueil en conséquence.
Reproche aux aubergistes qui n'ont pas de place prioritaire pour une femme qui va accoucher.
Reproche aux voyageurs, préoccupés d'eux-mêmes, qui n'ont rien vu, et sans doute rien su.
Reproche à l'Esprit Saint qui n'a pas prévu le coup de cette date inconfortable pour une naissance, pourtant si bien annoncée.
Reproche enfin à Joseph qui se serait mal débrouillé en arrivant à Bethléem, sa ville natale, où il devait bien avoir encore quelques parents ou amis . . .
Mais non, personne ne rouspète. L'heureux événement se déroule sans histoire, sans bousculade, comme si la joie débordait tout, surpassait toutes les difficultés et les réactions de fatigue, de stress de gens déplacés. Jésus vient au monde simplement, sans histoire, du moins pour l'instant, sans dispute, sans reproche à personne, dans une ambiance chaleureuse, animale et humaine, de paix, de sérénité, à laquelle tout le monde est sensible quand on regarde la crèche à la maison.
Sous cet aspect le message du récit de la nativité est très fort pour aujourd'hui où on se laisse aller facilement, dès que quelque chose ne va pas, à des disputes, à des reproches. On rouspète contre les voisins, on se griffe en famille, en couple ; On s'engueule dans les équipes, les associations, en politique. Personne n'y échappe dans le vivre ensemble. Et avec soi-même certain se fâche pour un rien.
La naissance de Jésus est vraiment remarquable dans ce récit. De plus, elle semble annoncer la suite par un détail amusant : le voici couché dans une mangeoire, rien de mieux pour ce Jésus qui se donnera plus tard en nourriture, le pain de vie, dira-t-il. Prenez et mangez. Sans craindre le jeu de mots - on peut le dire à Noël - le pain de vie est sur la paille.
Noël, c'est tout simple et gagnant pour tout le monde qui s'arrête un instant à la crèche : on dépasse les disputes et les reproches, on se pardonne, on s'embrasse, on arrête de rouspéter contre tout. Les atrabilaires sont guéris ! on se laisse envahir comme un enfant par la joie d'une bonne nouvelle. Fêter Noël, la naissance du verbe de Dieu incarné, c'est accueillir la parole vivante qui se donne en nourriture, une parole qui sauve, qui réconcilie, qui rend heureux.

Joyeux Noël à tous !
Gémo


Dans ce récit très sobre de la nativité de Jésus, où les choses semblent se dérouler sans histoire malgré l'inconfort de la situation, on remarquera que personne ne rouspète. Il y aurait pourtant de quoi faire des reproches.
Reproche à l'empereur Auguste pour ce recensement où chacun doit se déplacer à sa ville d'origine ; souvent un long voyage, bien gênant à l'époque.
Reproche à l'administration qui n'a pas prévu l'accueil en conséquence.
Reproche aux aubergistes qui n'ont pas de place prioritaire pour une femme qui va accoucher.
Reproche aux voyageurs, préoccupés d'eux-mêmes, qui n'ont rien vu, et sans doute rien su.
Reproche à l'Esprit Saint qui n'a pas prévu le coup de cette date inconfortable pour une naissance, pourtant si bien annoncée.
Reproche enfin à Joseph qui se serait mal débrouillé en arrivant à Bethléem, sa ville natale, où il devait bien avoir encore quelques parents ou amis . . .
Mais non, personne ne rouspète. L'heureux événement se déroule sans histoire, sans bousculade, comme si la joie débordait tout, surpassait toutes les difficultés et les réactions de fatigue, de stress de gens déplacés. Jésus vient au monde simplement, sans histoire, du moins pour l'instant, sans dispute, sans reproche à personne, dans une ambiance chaleureuse, animale et humaine, de paix, de sérénité, à laquelle tout le monde est sensible quand on regarde la crèche à la maison.

Sous cet aspect le message du récit de la nativité est très fort pour aujourd'hui où on se laisse aller facilement, dès que quelque chose ne va pas, à des disputes, à des reproches. On rouspète contre les voisins, on se griffe en famille, en couple ; On s'engueule dans les équipes, les associations, en politique. Personne n'y échappe dans le vivre ensemble. Et avec soi-même certain se fâche pour un rien.


oïse et lui dit: "Nous avons péché, en récriminant contre le Seigneur et contre toi. Intercède auprès du Seigneur pour qu'il éloigne de nous les serpents." Moïse intercéda pour le peuple, et le Seigneur dit à Moïse: "Fais-toi un serpent, et dresse-le au sommet d'un mât: tous ceux qui auront été mordus, qu'ils le regardent, et ils vivront!" Moïse fit un serpent de bronze et le dressau sommet d'un mât. Quand un homme était mordu par un serpent, et qu'il regardait vers le serpent de bronze, il conservait

 



















 

Chaque dimanche et jour de fête :

La liturgie de la parole de l'Église Catholique présentée, vivante et active.
Un texte choisi parmi les lectures de la messe, et une idée à mettre en œuvre.
Pour célébrer en paroisse, en groupe, en famille.

Pour réfléchir et prier quand on est seul.