A
la dernière liturgie de la parole avant Noël,
l'animateur a pris soin d'inviter les enfants à la
messe de la nuit de Noël où l'on vient en famille.
Bien sûr c'est l'occasion de proposer à des
enfants de participer activement à la préparation
de cette célébration paroissiale, et de les
mettre en contact avec l'équipe qui prépare
pour que, là encore et mieux que jamais, ils soient
acteurs à la messe de Noël.
" Aujourd'hui vous est né un sauveur qui est
le Christ, le Seigneur " (Luc 2).
Voici
quelques propositions pour faire participer :
Une
lumière a resplendi.
Chaque enfant reçoit un lumignon allumé. Une
procession est organisée jusqu'à la crèche.
Y prévoir un espace sans danger et demander à
un ou deux adultes, avertis des questions de sécurité,
de placer les lumignons.
Nos
maisons et leurs habitants rendent visite à la crèche.
Les enfants apportent, en décor de la crèche,
tout autour, leur maison, leur immeuble représenté
par une boîte bien décorée (boîte
à chaussures, par exemple).
A ceux qui n'ont pu préparer on remet une fleur en
papier qu'ils viennent de même déposer à
la crèche dans un endroit prévu.
Des
anniversaires à fêter. Une invitation est
faite aux enfants, aux jeunes, aux adultes, dont l'anniversaire
est le 25 décembre (ou le 24) de venir dans le chur
pour la bénédiction finale, ou pour un geste
particulier symbolique.
De même pour ceux et celles dont le prénom
est Emmanuel(le), nom messianique donné à
Jésus dans la prophétie d'Isaïe (cf.
1ère lecture du 4ème dimanche de l'Avent).
Un
arbre à messages. Une silhouette d'arbre a été
placée à proximité de la crèche.
Dans le temps d'une veillée, par exemple, chaque
enfant écrit ou dessine, un petit message de ce qu'il
attend pour quelqu'un qu'il connaît et qui a besoin
d'une aide, d'un peu d'amitié, de paix, d'amour,
etc.
On confie à Jésus, notre sauveur, cette "
attente " en venant coller son message sur l'arbre.
e Moïse:
"Pourquoi
nous avoir
Évangile
de Jésus-Christ selon saint Lucfait
monter Égypte
? Etai
t-ce
pour nouMesse
de la nuit :s
faire mourir dans
ésert, o
En ces jours-là, parut un édit
de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre
- ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était
gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire recenser,
chacun dans sa ville d'origine. Joseph, lui aussi, monta
de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la
Judée, jusqu'à la ville de David appelée
Bethléem. Il était en effet de la maison et
de la lignée de David. Il venait se faire recenser
avec Marie, qui lui avait été accordée
en mariage et qui était enceinte. Or, pendant qu'ils
étaient là, le temps où elle devait
enfanter fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né
; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car
il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans la même région, il y avait des bergers
qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs
pour garder leurs troupeaux. L'Ange du Seigneur se présenta
devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa
lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte.
Alors l'ange leur dit : "Ne craignez pas, car voici
que je viens vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une
grande joie pour tout le peuple : aujourd'hui, dans la ville
de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ,
le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné
: vous trouverez un nouveau-né emmailloté
et couché dans une mangeoire."
Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste
innombrable, qui louait Dieu en disant : "Gloire à
Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes,
qu'Il aime."
"Copyright
AELF - Tous droits réservés"p
Parole
en plus
Bonne
nouvelle ! Dans ce récit très sobre de la
nativité de Jésus, où les choses semblent
se dérouler sans histoire malgré l'inconfort
de la situation, on remarquera que personne ne rouspète.
Il y aurait pourtant de quoi faire des reproches.
Reproche à l'empereur Auguste pour ce recensement
où chacun doit se déplacer à sa ville
d'origine ; souvent un long voyage, bien gênant à
l'époque.
Reproche à l'administration qui n'a pas prévu
l'accueil en conséquence.
Reproche aux aubergistes qui n'ont pas de place prioritaire
pour une femme qui va accoucher.
Reproche aux voyageurs, préoccupés d'eux-mêmes,
qui n'ont rien vu, et sans doute rien su.
Reproche à l'Esprit Saint qui n'a pas prévu
le coup de cette date inconfortable pour une naissance,
pourtant si bien annoncée.
Reproche enfin à Joseph qui se serait mal débrouillé
en arrivant à Bethléem, sa ville natale, où
il devait bien avoir encore quelques parents ou amis . .
.
Mais non, personne ne rouspète. L'heureux événement
se déroule sans histoire, sans bousculade, comme
si la joie débordait tout, surpassait toutes les
difficultés et les réactions de fatigue, de
stress de gens déplacés. Jésus vient
au monde simplement, sans histoire, du moins pour l'instant,
sans dispute, sans reproche à personne, dans une
ambiance chaleureuse, animale et humaine, de paix, de sérénité,
à laquelle tout le monde est sensible quand on regarde
la crèche à la maison.
Sous cet aspect le message du récit de la nativité
est très fort pour aujourd'hui où on se laisse
aller facilement, dès que quelque chose ne va pas,
à des disputes, à des reproches. On rouspète
contre les voisins, on se griffe en famille, en couple ;
On s'engueule dans les équipes, les associations,
en politique. Personne n'y échappe dans le vivre
ensemble. Et avec soi-même certain se fâche
pour un rien.
La naissance de Jésus est vraiment remarquable dans
ce récit. De plus, elle semble annoncer la suite
par un détail amusant : le voici couché dans
une mangeoire, rien de mieux pour ce Jésus qui se
donnera plus tard en nourriture, le pain de vie, dira-t-il.
Prenez et mangez. Sans craindre le jeu de mots - on peut
le dire à Noël - le pain de vie est sur la paille.
Noël, c'est tout simple et gagnant pour tout le monde
qui s'arrête un instant à la crèche
: on dépasse les disputes et les reproches, on se
pardonne, on s'embrasse, on arrête de rouspéter
contre tout. Les atrabilaires sont guéris ! on se
laisse envahir comme un enfant par la joie d'une bonne nouvelle.
Fêter Noël, la naissance du verbe de Dieu incarné,
c'est accueillir la parole vivante qui se donne en nourriture,
une parole qui sauve, qui réconcilie, qui rend heureux.
Joyeux
Noël à tous !
Gémo
Dans
ce récit très sobre de la nativité
de Jésus, où les choses semblent se dérouler
sans histoire malgré l'inconfort de la situation,
on remarquera que personne ne rouspète. Il y aurait
pourtant de quoi faire des reproches.
Reproche à l'empereur Auguste pour ce recensement
où chacun doit se déplacer à sa ville
d'origine ; souvent un long voyage, bien gênant à
l'époque.
Reproche à l'administration qui n'a pas prévu
l'accueil en conséquence.
Reproche aux aubergistes qui n'ont pas de place prioritaire
pour une femme qui va accoucher.
Reproche aux voyageurs, préoccupés d'eux-mêmes,
qui n'ont rien vu, et sans doute rien su.
Reproche à l'Esprit Saint qui n'a pas prévu
le coup de cette date inconfortable pour une naissance,
pourtant si bien annoncée.
Reproche enfin à Joseph qui se serait mal débrouillé
en arrivant à Bethléem, sa ville natale, où
il devait bien avoir encore quelques parents ou amis . .
.
Mais non, personne ne rouspète. L'heureux événement
se déroule sans histoire, sans bousculade, comme
si la joie débordait tout, surpassait toutes les
difficultés et les réactions de fatigue, de
stress de gens déplacés. Jésus vient
au monde simplement, sans histoire, du moins pour l'instant,
sans dispute, sans reproche à personne, dans une
ambiance chaleureuse, animale et humaine, de paix, de sérénité,
à laquelle tout le monde est sensible quand on regarde
la crèche à la maison.
Sous cet aspect le message du récit de la nativité
est très fort pour aujourd'hui où on se laisse
aller facilement, dès que quelque chose ne va pas,
à des disputes, à des reproches. On rouspète
contre les voisins, on se griffe en famille, en couple ;
On s'engueule dans les équipes, les associations,
en politique. Personne n'y échappe dans le vivre
ensemble. Et avec soi-même certain se fâche
pour un rien.
oïse et lui dit: "Nous
avons péché, en récriminant contre
le Seigneur et contre toi. Intercède auprès
du Seigneur pour qu'il éloigne de nous les serpents."
Moïse intercéda pour le peuple, et le Seigneur
dit à Moïse: "Fais-toi un serpent, et dresse-le
au sommet d'un mât: tous ceux qui auront été
mordus, qu'ils le regardent, et ils vivront!" Moïse
fit un serpent de bronze et le dressau sommet d'un mât.
Quand un homme était mordu par un serpent, et qu'il
regardait vers le serpent de bronze, il conservait
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