13ème Dimanche

Ne crains pas !

 

Sagesse 1,13-15. 2, 23-24
Psaume 29
2 Corinthiens 8, 7…15
Marc 5, 21-43

Alors que les vacances d'été sont toutes proches, l'évangile rapporte un événement triste, la mort d'un enfant, la fille de Jaïre, chef de synagogue. Peut-être les enfants ont-ils été touchés récemment ou cette année, par la mort d'un proche, d'un voisin ?
La parole de Jésus affichée " Ne crains pas, crois seulement ", réconforte et invite à la foi, en de telles circonstances.





la confiance en Jésus
Elle s'appuie sur la connaissance de ses gestes et paroles, toujours efficaces. La foi grandit chez Jaïre, dans la mesure où il avait déjà vu faire Jésus ou entendu parler de lui. Notre foi de chrétien grandit avec la connaissance de la Parole de Dieu et le témoignage de ceux et celles qui la mettent en pratique.


la prière universelle.
Les intentions sont nombreuses où l'on peut dire à Dieu : viens voir et faire quelque chose pour telle personne, telle famille, tel pays. La prière universelle est souvent l'aveu de l'impuissance de l'homme dépassé par les événements. Aussi fait-elle, par la foi, appel à la puissance et à la bonté de Dieu.
Concrètement l'animateur improvise une brève prière universelle avec les intentions évoquées au début (cf. le cadre.)


l'évangile selon saint Marc chap. 5, 21-24. 35-43.
La fille de Jaïre rappelée à la vie. La lecture brève concentre l'attention sur ce seul récit qui par ailleurs insère une autre guérison.

 


Sur une grande feuille chacun vient écrire en belles lettres décorées le nom de quelqu'un qui est mort et qu'il a connu. Certains peuvent choisir de décorer la phrase affichée placée alors au centre de la grande feuille (Ne crains pas, crois seulement).

. Accueil et chant. Tu es notre Dieu. A 187.
. Lecture brève. Évangile de Marc 5, 21-24. 35-43.
. Action. Noms inscrits, phrase décorée.
. Chant. Ne craignez pas, G I39 (le refrain peut être utilisé pour la prière universelle).





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La phrase à afficher : " Ne crains pas, crois seulement. "
. Une grande feuille pouvant contenir la phrase affichée avec des noms autour.





de sa marche à vers le désert, le pee dsrl, à bot deouge, récrimina contre Dieu et contre Mo

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc




En ce temps-là, Jésus regagna en barque l'autre rive, et une grande foule s'assembla autour de lui. Il était au bord de la mer. Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : " Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu'elle soit sauvée et qu'elle vive. " Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu'elle l'écrasait.
[…]
Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui-ci : " Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ?" Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue : " Ne crains pas, crois seulement. " Il ne laissa personne l'accompagner, sinon Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l'agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit : " Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L'enfant n'est pas morte : elle dort. " Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l'enfant, et ceux qui étaient avec lui ; puis il pénètre là où reposait l'enfant. Il saisit la main de l'enfant, et lui dit : " Talitha koum ", ce qui signifie : " Jeune fille, je te le dis, lève-toi !" Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher - elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés d'une grande stupeur. Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit de la faire manger.

 

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Parole en plus

L'auteur du livre de la Sagesse, de l'extrait en 1ère lecture, dans sa démonstration que Dieu est bon, qu'il ne se plaît pas à voir mourir les êtres vivants, est pour le moins un peu naïf et ignorant. Le poison et le venin qui font mourir existent bien, et la mort est une réalité du cycle naturel des êtres vivants dans ce monde créé. Les jardiniers et ceux qui observent la nature savent bien que les plantent se livrent entre elles une lutte à mort, permanente et implacable dont l'issue est en définitive une belle harmonie, ou du moins un bel équilibre.
La question est cependant bien posée, même naïvement : pourquoi la mort, pourquoi ce mal ressenti ? Comment Dieu s'accommode-t-il de ces réalités mortifères dans sa création ?
A défaut d'élucider le mystère du pourquoi, l'apôtre Paul et l'évangile dans les deux autres textes de ce jour donnent leur réponse, assez lumineuse. Paul parle de la générosité de Jésus, de la bonté de Dieu qu'il résume par une citation de la bible à propos de la manne au désert qui pourrait s'appeler 'argent' dans une leçon d'économie très actuelle : " Celui qui en avait ramassé beaucoup n'a rien eu de plus, celui qui en avait ramassé peu n'a manqué de rien." L'impossible égalité entre les hommes est compensée par un effort de partage, de justice et d'équité. Quant à l'évangile, il présente deux guérisons miraculeuses : une femme dans la foule est guérie, et la fille de Jaïre est rendue à la vie par l'attention et la bonté de Jésus.
Jésus ne guérit pas tout le monde. Dieu ne règle pas nos problèmes à notre place en reprenant notre liberté et nos responsabilités ; il montre seulement la voie pour réagir contre la mort et le mal qui nous touchent. Le chemin à suivre est celui de l'attention au prochain et d'une bonté universelle.
Parfois on se moque de lui, parce qu'il tente l'impossible. Alors il prend ses distances, il met tout le monde dehors, sauf les personnes directement concernées, les parents de l'enfant, et sa garde rapprochée, Pierre, Jacques, et Jean. Il guérit en sollicitant la confiance et la foi.
Les trois textes donnent bien la réponse à la question posée - comment Dieu s'y prend-il avec le mal, la souffrance et la mort ?-
A travers Jésus, par l'attention au prochain, par sa bonté pour ceux qui l'approchent Dieu se manifeste en clair, ce que le psaume reconnaît dans un chant de joie : " Tu as changé mon deuil en une danse, mes habits funèbres en parure de joie. " Et il conclut : " Que mon cœur soit en fête et que sans fin, Seigneur, mon Dieu je te rende grâce !"

Gémo






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