14ème Dimanche

Nul n'est prophète en son pays

 

Ézéchiel 2, 2-5
Psaume 122
2 Corinthiens 12, 7-10
Marc 6, 1-6

La liturgie de la parole avec les enfants est interrompue dans de nombreuses communautés depuis le début des vacances. La longue période d'été est l'occasion de vivre la messe autrement, de découvrir ailleurs d'autres richesses, d'autres animations, tout en retrouvant l'essentiel.
Par contre dans des lieux de vacances, des initiatives paroissiales sont prises pour les enfants qui viennent nombreux avec leurs familles à la messe du dimanche.
Le schéma de liturgie présenté ici tient compte de ce contexte estival avec des assemblées d'adultes et d'enfants provisoires et passagères. C'est pourquoi différents éléments, sujet, point d'ancrage, action, déjà mis en valeur au cours de l'année sont repris pour cette période de vacances.




Jésus est mal reçu chez les siens
Pourtant il ne fait pas de différence avec eux, dans son pays de Galilée. Il enseigne dans la synagogue comme ailleurs et guérit des malades comme ailleurs. Mais leur manque de foi gène sa mission. Trop connu comme un enfant du pays, son mystère personnel de Fils de Dieu ne passe pas auprès des siens. Nul n'est prophète dans son pays.
La phrase affichée devant tous : " Ta parole est vérité. "

 


l'évangile de la messe.
Au coeur de la parole de Dieu, l'évangile montre Jésus en paroles et en actes. Son message accueilli par les chrétiens rassemblés est pourtant dérangeant, parfois il choque. À cet égard, la messe n'est pas un tranquillisant.


l'évangile selon saint Marc, chap. 6, 1-6.
Jésus est mal reçu par les gens de son pays. Il s'étonne de leur manque de foi.

 


Un échange est engagé à propos des paroles de Jésus qui sont difficiles à accepter, ou à comprendre ; celles dont les enfants se souviennent. Pour rendre l'échange plus facile et ludique, l'animateur propose un test - vrai ou faux ?- Texte affiché devant tous, les réponses ne sont inscrites qu'après débat. Pour éviter que le même enfant (plus vif que les autres) réponde à tout, l'animateur donne la parole à tour de rôle.


Selon l'évangile, Jésus a dit :

. Aimez vos ennemis (Mat. 5, 43) - Vrai
. Si vous riez de moi, je rirai de vous - (faux).
. Qui pêche un poisson, sera pêché à son tour - (faux).
. Heureux si l'on vous insulte à cause de moi (Mat. 5, 11) - Vrai
. Si quelqu'un te gifle sur la joue droite, tends lui l'autr. (Mat. 5, 39) - Vrai
. Qui veut sauver sa vie, ne doit pas se jeter à l'eau - (faux).
. À qui te demande, donne ! (Mat. 5, 42) - Vrai
. Le jour vient où le fils de l'homme sera dérangé dans son sommeil - (faux).
. Si ton pied te fait chuter, laisse-le à la maison - (faux).
. Ne donnez pas au chien ce qui est sacré (Mat. 7, 6) - Vrai
. Avant que le coq chante Simon Pierre me sifflera trois fois - (faux).
. Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu (Mat. 19, 24) - Vrai
Si une petite explication de phrase " vrai " est nécessaire, se reporter aux notes de la TOB. Nouveau Testament. Edition intégrale.

. Accueil et bienvenue à tous.
. Signe de la croix. Présentation du thème.
. Lecture : évangile de Marc 6, 1-6.
. Action. Test - vrai ou faux ?- paroles de Jésus.
. Chant. " Peuple de lumière " T 601 ou un autre.





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La phrase à afficher : " Ta Parole est vérité. "
. Le test - vrai ou faux - à afficher en grand (sans les réponses).




de sa marche à vers le désert, le e dsrl, à bot deouge, récrimina contre Dieu et contre Mo

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc




En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d'origine, et ses disciples le suivent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d'étonnement, disaient : " D'où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ?" Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur disait : " Un prophète n'est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. " Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Il s'étonna de leur manque de foi. Alors, Jésus parcourait les villages d'alentour en enseignant.

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Parole en plus

 

Par petites touches successives les évangiles font découvrir peu à peu la personne de Jésus et son mystère qu'on cherche à percer. Jésus enseigne, Jésus guérit, il parle de son Père des cieux, il sauve les faibles et les gens perdus, c'est un homme bon, une puissance agit en lui qui vient d'ailleurs.
Le récit de ce dimanche révèle un aspect particulier, resté un peu caché jusque là, de sa personnalité. Il prend la place des exclus. On le voit dans son pays, dans le petit coin de terre où il a vécu son enfance, au milieu des voisins qui l'on vu grandir et qui se posent des questions sur lui qu'ils découvrent différent. On ne le reconnaît plus, on est choqué par ses faits et gestes, et très vite le voilà exclu, méprisé dans son pays, chez lui. De ce fait sa puissance d'homme bon ne peut plus agir, comme le dit l'évangile de Marc : …et là, il ne pouvait accomplir aucun miracle.
C'est un raccourci saisissant d'un processus social bien connu : l'exclusion paralyse les forces vives de l'homme. L'exclu perd ses moyens et sa dignité, il est méprisé.
Jésus prend donc désormais, et jusqu'à sa mort sur la croix, un rôle d'exclu ; non par plaisir il prend la place des exclus ; et comme par ailleurs on le voit réintégrer des exclus, des lépreux par exemple, tenus à l'écart de la vie sociale, ou des riches comme Zachée considéré comme un profiteur - on dirait aujourd'hui pour abus de biens sociaux, c'est donc en prenant leur place, en se mettant à leur place que Jésus les sauve. Pour lui il ne suffit donc pas d'être bon et généreux avec ceux qui souffrent, de faire quelque chose pour eux (comme on est tous capable de la faire) mais bien plus, et bien plus difficile, de prendre leur place et d'épouser leur condition, de se mettre à leur place.
C'est la manière de faire de Jésus. Qui est donc la manière de faire de Dieu, dont on se demande parfois quel jeu il joue avec ceux qui souffrent en se cachant en eux, comme dit Jésus : " Ce que vous aurez fait au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous l'aurez fait. " On perçoit là de la solidarité active, divine, qui est autre qu'un simple sentiment.
Il y a pour nous chrétiens tout un effort à faire, à poursuivre. Affiner notre charité, notre amour de Dieu et des autres, en tentant au-delà des bons sentiments de se mettre à leur place, jusqu'à parfois l'extrême qui est de prendre leur place. D'ailleurs saint Paul le fait dans la petite confession aux Corinthiens (entendue dans la 2ème lecture) : pour le Christ il accepte les faiblesses, les insultes, les persécutions, les situations angoissantes, par amour du Christ.
Comme à l'école, après une leçon, on fait des exercices pour vérifier qu'on a bien tout compris.
De même ayant pris à cœur l'enseignement de Jésus livré par les évangiles, on pourrait s'essayer à des exercices : se mettre à la place des personnes côtoyées, le prochain. Avoir de la sympathie pour elles est une chose. Avoir de l'empathie, c'est à dire se mettre à leur place, est beaucoup plus exigeant et sauveur.

Gémo



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Chaque dimanche et jour de fête :

La liturgie de la parole de l'Église Catholique présentée, vivante et active.
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