2ème Dimanche de Pâques

qui est aussi depuis l'an 2000
Dimanche de la divine Miséricorde

Croire sans voir

 

Actes 4, 32-35
Psaume 117
1 Jean 5, 1-6
Jean 20, 19-31

Des symboles du temps de Pâques attirent le regard des arrivants : un cierge pascal (un grand cierge peut en tenir lieu), une aube blanche qui évoque les baptêmes célébrés à Pâques, un bouquet de fleurs printanier, plein de gaieté.
Ce décor est présenté de telle sorte que la fête de Pâques garde toute son actualité. Certains enfants, parce que leur famille circule plus que d'ordinaire pour le long congé de Pâques, n'auront pas eu l'occasion de participer à une messe de la Résurrection.
Sans s'offusquer de cette contradiction, puisque Pâques est le sommet de l'année liturgique (le dimanche à ne pas manquer pour les chrétiens) l'animateur résume l'essentiel du message pascal : Christ est ressuscité !




croire.
Dès le soir du premier jour de la semaine, l'expérience des disciples montre deux facettes de la foi : le bonheur qui comble le croyant dans la rencontre du Seigneur et la difficulté de s'appuyer sur le témoignage des autres pour croire.
Thomas, l'un des douze, résiste à ses compagnons qui lui annoncent avec joie : " Nous avons vu le Seigneur ! " Il réplique : " Si je ne vois pas…non, je ne croirai pas. " Sa démarche de foi est en définitive reconnue et admirée, ainsi les rites byzantin et copte nomment ce 2ème dimanche de Pâques : " Dimanche de Thomas. "
La phrase affichée donne la conclusion de Jésus : " Heureux ceux qui croient sans avoir vu. "




le dimanche.
Premier jour de la semaine, selon le calendrier juif, le dimanche est devenu jour du Seigneur, jour de sa résurrection.
Tous les dimanches de l'année célèbrent le mystère pascal. Ils sont le reflet du jour de Pâques. C'est pourquoi l'Église réunit tous les dimanches " les pratiquants ", ceux qui croient à la résurrection et qui en vivent.



l'évangile selon saint Jean chap. 20, 19-31.
Puisque l'un des apôtres, Thomas, est nommé, il est intéressant d'essayer de retrouver ensemble le nom des autres du groupe des douze.

 


Des morceaux de phrases agrandies du symbole des apôtres (Je crois en Dieu) ont été découpés chacun sur une bande de papier. Un petit arrangement de frappe (des ajouts entre parenthèses) permet que chaque morceau de phrase ait un sens et qu'une fois assemblé, le texte apparaisse comme il est récité :


Je crois en Dieu, le Père tout - puissant,
Créateur du Ciel et de la terre.
Et (je crois) en Jésus - Christ, son fils unique,
Notre Seigneur, qui a été conçu du Saint Esprit,
(il) est né de la Vierge Marie,
(il) a souffert sous Ponce Pilate,
(il) a été crucifié, est mort, et a été enseveli,
(il) est descendu aux enfers,
Le troisième jour (il) est ressuscité des morts,
(il) est monté aux cieux,
(il) est assis à la droite de Dieu le Père tout - puissant,
d'où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en l'Esprit Saint,
(je crois) à la sainte Église catholique,
(je crois) à la communion des saints,
(je crois) à la rémission des péchés,
(je crois) à la résurrection de la chair,
(je crois) à la vie éternelle.
Amen.
Tous les morceaux sont mélangés. Le groupe est invité à mettre les phrases dans l'ordre, tout en échangeant sur ce qu'elles disent.
Lorsque le texte est remis en ordre, il est collé, sur une grande feuille, par les enfants. Alors, ensemble, devant le texte reconstitué, on récite le " Je crois en Dieu ", en omettant les parenthèses.


.Accueil + introduction dialoguée qui rappelle Pâques (comment les enfants l'ont vécu ?)
. Sens donné à chaque dimanche : 1er jour de la semaine comme Pâques.
. Signe de la croix et lecture par un enfant de la phrase affichée : " Heureux ceux qui croient sans avoir vu. "
. Lecture : Évangile de Jean (20, 19-31). Commentaire sur la foi (celle de Thomas, celle des apôtres).
. Action :le " Je crois en Dieu " reconstitué par phrase, et proclamé ensemble.




. Prévoir une frappe agrandie du " Je crois en Dieu " (symbole des apôtres) selon le modèle ci-dessus ; découper les morceaux de phrases.
. Une grande feuille (+ colle).
. La phrase à afficher en grand : " Heureux ceux qui croient sans avoir vu. "

de sa marche à vers le désert, le pee d'Isrl, à bot deouge, récrimina contre Dieu et contre M

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean


C'était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d'eux. Il leur dit : " La paix soit avec vous ! " Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit à nouveau : " La paix soit avec vous ! " De même que le Père m'a envoyé, moi aussi, je vous envoie. " Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et leur dit : " Recevez l'Esprit Saint. A qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; A qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. "
Or, l'un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c'est-à-dire jumeau) n'était pas avec eux, quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : " Nous avons vu le Seigneur ! " Mais il leur déclara : " Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas !"
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d'eux. Il dit : " La paix soit avec vous ! " Puis il dit à Thomas : " Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main et mets-la dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant. " Thomas lui dit alors : " Mon Seigneur et mon Dieu ! " Jésus lui dit : " Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. "
Il y a encore beaucoup de signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas mis par écrit dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu'en croyant, vous ayez la vie en son nom.

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Parole en plus

Les récits d'après la fête de Pâques laissent le lecteur sur sa faim. Que ce soit dans les Actes des Apôtres, les évangiles, et les lettres de saint Jean et saint Pierre. On voudrait en savoir un peu plus sur la résurrection de Jésus ; la nôtre en dépend, espérée, attendue selon les 2 Credo (Je crois en la résurrection de la chair … J'attends la résurrection des morts …).
La résurrection ne peut en effet être envisagée, imaginée, que à partir de la résurrection de Jésus et des signes qui ont suivi l'événement. On ne sait pas tout comme prévient l'évangile de saint Jean : Il y a beaucoup d'autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre …
S'il fallait retenir quelques aspects de l'état du Ressuscité, on retiendrait d'abord qu'il se déplace librement, sans contrainte de temps, de transport et de géographie. Il apparaît aussi bien sur la route d'Emmaüs, que dans la maison aux portes verrouillées où les disciples se sont réunis. Seul le filtre de la foi permet de le reconnaître en son corps de nazaréen, avec encore les marques de sa passion, les clous, le coup de lance au côté ; sans doute, il porte ses vêtements ordinaires. De plus, il partage des gestes familiers, manger ensemble - du poisson grillé sur un feu de braise, au bord du lac, avec ses amis. Son corps est réel.
Enfin, et c'est le plus marquant, son esprit - Esprit Saint - esprit de miséricorde, il le diffuse impérativement : Recevez l'Esprit Saint … C'est un lien d'amour fraternel et divin qui permet d'avoir un seul cœur et une seule âme, ainsi que de bouleverser les codes du partage et de la propriété en fonction des besoins de chacun ! Penser à la résurrection n'est peut-être pas le 1er souci dans l'actualité assez pesante (la pandémie), et cependant le don de l'Esprit Saint permet d'anticiper, même à petits pas, notre état de ressuscité, libéré, tout en gardant la marque des clous de notre passé, et le souvenir des petits bonheurs vécus.
En conclusion, ne manquons pas ces jours précieux du temps de Pâques, où notre condition de croyant est restaurée, afin de penser à notre avenir …
Quand tout va bien on se croit immortel, on oublie l'avenir, c'est-à-dire la résurrection, pour le meilleur du bonheur de ceux qui y ont cru, et pour la honte et l'émerveillement de ceux qui n'y ont pas cru et qui en bénéficieront quand même.

Gémo




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Chaque dimanche et jour de fête :

La liturgie de la parole de l'Église Catholique présentée, vivante et active.
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