Des
symboles du temps de Pâques attirent le regard des
arrivants : un cierge pascal (un grand cierge peut en tenir
lieu), une aube blanche qui évoque les baptêmes
célébrés à Pâques, un
bouquet de fleurs printanier, plein de gaieté.
Ce décor est présenté de telle sorte
que la fête de Pâques garde toute son actualité.
Certains enfants, parce que leur famille circule plus que
d'ordinaire pour le long congé de Pâques, n'auront
pas eu l'occasion de participer à une messe de la
Résurrection.
Sans s'offusquer de cette contradiction, puisque Pâques
est le sommet de l'année liturgique (le dimanche
à ne pas manquer pour les chrétiens) l'animateur
résume l'essentiel du message pascal : Christ est
ressuscité !
croire.
Dès le soir du premier jour de la semaine, l'expérience
des disciples montre deux facettes de la foi : le bonheur
qui comble le croyant dans la rencontre du Seigneur et la
difficulté de s'appuyer sur le témoignage
des autres pour croire.
Thomas, l'un des douze, résiste à ses compagnons
qui lui annoncent avec joie : " Nous avons vu le Seigneur
! " Il réplique : " Si je ne vois pas…non,
je ne croirai pas. " Sa démarche de foi est
en définitive reconnue et admirée, ainsi les
rites byzantin et copte nomment ce 2ème dimanche
de Pâques : " Dimanche de Thomas. "
La phrase affichée donne la conclusion de Jésus
: " Heureux ceux qui croient sans avoir vu. "
le dimanche. Premier jour de la semaine, selon le calendrier juif,
le dimanche est devenu jour du Seigneur, jour de sa résurrection. Tous
les dimanches de l'année célèbrent le mystère pascal.
Ils sont le reflet du jour de Pâques. C'est pourquoi l'Église réunit
tous les dimanches " les pratiquants ", ceux qui croient à la
résurrection et qui en vivent.
l'évangile selon saint Jean chap. 20, 19-31. Puisque l'un
des apôtres, Thomas, est nommé, il est intéressant d'essayer
de retrouver ensemble le nom des autres du groupe des douze.
Des morceaux de
phrases agrandies du symbole des apôtres (Je crois en Dieu) ont été
découpés chacun sur une bande de papier. Un petit arrangement de
frappe (des ajouts entre parenthèses) permet que chaque morceau de phrase
ait un sens et qu'une fois assemblé, le texte apparaisse comme il est récité
: Je crois
en Dieu, le Père tout - puissant, Créateur du Ciel et de la
terre. Et (je crois) en Jésus - Christ, son fils unique, Notre Seigneur,
qui a été conçu du Saint Esprit, (il) est né de
la Vierge Marie, (il) a souffert sous Ponce Pilate, (il) a été
crucifié, est mort, et a été enseveli, (il) est descendu
aux enfers, Le troisième jour (il) est ressuscité des morts,
(il) est monté aux cieux, (il) est assis à la droite de Dieu
le Père tout - puissant, d'où il viendra juger les vivants et
les morts. Je crois en l'Esprit Saint, (je crois) à la sainte Église
catholique, (je crois) à la communion des saints, (je crois)
à la rémission des péchés, (je crois) à
la résurrection de la chair, (je crois) à la vie éternelle.
Amen. Tous les morceaux sont mélangés. Le groupe est invité
à mettre les phrases dans l'ordre, tout en échangeant sur ce qu'elles
disent. Lorsque le texte est remis en ordre, il est collé, sur une grande
feuille, par les enfants. Alors, ensemble, devant le texte reconstitué,
on récite le " Je crois en Dieu ", en omettant les parenthèses.
.Accueil
+ introduction dialoguée qui rappelle Pâques (comment les enfants
l'ont vécu ?) . Sens donné à chaque dimanche : 1er jour
de la semaine comme Pâques.
. Signe de la croix et lecture par un enfant de la phrase
affichée : " Heureux ceux qui croient sans avoir
vu. "
. Lecture : Évangile de Jean (20, 19-31). Commentaire
sur la foi (celle de Thomas, celle des apôtres).
. Action :le " Je crois en Dieu " reconstitué
par phrase, et proclamé ensemble.
.
Prévoir une frappe agrandie du " Je crois en Dieu " (symbole
des apôtres) selon le modèle ci-dessus ; découper les morceaux
de phrases. . Une grande feuille (+ colle).
. La phrase à afficher en grand : " Heureux
ceux qui croient sans avoir vu. "
de sa marche à
vers le désert, le pee d'Isrl, à bot deouge,
récrimina contre Dieu et contre M
Évangile
de Jésus Christ selon saint Jean
C'était après la mort
de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la
semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient
les disciples étaient verrouillées par crainte
des Juifs, Jésus vint, et il était là
au milieu d'eux. Il leur dit : " La paix soit avec
vous ! " Après cette parole, il leur montra
ses mains et son côté. Les disciples furent
remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur
dit à nouveau : " La paix soit avec vous ! "
De même que le Père m'a envoyé, moi
aussi, je vous envoie. " Ayant ainsi parlé,
il souffla sur eux et leur dit : " Recevez l'Esprit
Saint. A qui vous remettrez ses péchés, ils
seront remis ; A qui vous maintiendrez ses péchés,
ils seront maintenus. "
Or, l'un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c'est-à-dire
jumeau) n'était pas avec eux, quand Jésus
était venu. Les autres disciples lui disaient : "
Nous avons vu le Seigneur ! " Mais il leur déclara
: " Si je ne vois pas dans ses mains la marque des
clous, si je ne mets mon doigt à l'endroit des clous,
si je ne mets pas la main dans son côté, non,
je ne croirai pas !"
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau
dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus
vient, alors que les portes étaient verrouillées,
et il était là au milieu d'eux. Il dit : "
La paix soit avec vous ! " Puis il dit à Thomas
: " Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance
ta main et mets-la dans mon côté : cesse d'être
incrédule, sois croyant. " Thomas lui dit alors
: " Mon Seigneur et mon Dieu ! " Jésus
lui dit : " Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux
ceux qui croient sans avoir vu. "
Il y a encore beaucoup de signes que Jésus a faits
en présence des disciples et qui ne sont pas mis
par écrit dans ce livre. Mais ceux-là ont
été écrits pour que vous croyiez que
Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu'en
croyant, vous ayez la vie en son nom.
"Copyright
AELF - Tous droits réservés"
Parole
en plus
Les
récits d'après la fête de Pâques
laissent le lecteur sur sa faim. Que ce soit dans les Actes
des Apôtres, les évangiles, et les lettres
de saint Jean et saint Pierre. On voudrait en savoir un
peu plus sur la résurrection de Jésus ; la
nôtre en dépend, espérée, attendue
selon les 2 Credo (Je crois en la résurrection de
la chair … J'attends la résurrection des morts
…).
La résurrection ne peut en effet être envisagée,
imaginée, que à partir de la résurrection
de Jésus et des signes qui ont suivi l'événement.
On ne sait pas tout comme prévient l'évangile
de saint Jean : Il y a beaucoup d'autres signes que Jésus
a faits en présence des disciples et qui ne sont
pas écrits dans ce livre …
S'il fallait retenir quelques aspects de l'état du
Ressuscité, on retiendrait d'abord qu'il se déplace
librement, sans contrainte de temps, de transport et de
géographie. Il apparaît aussi bien sur la route
d'Emmaüs, que dans la maison aux portes verrouillées
où les disciples se sont réunis. Seul le filtre
de la foi permet de le reconnaître en son corps de
nazaréen, avec encore les marques de sa passion,
les clous, le coup de lance au côté ; sans
doute, il porte ses vêtements ordinaires. De plus,
il partage des gestes familiers, manger ensemble - du poisson
grillé sur un feu de braise, au bord du lac, avec
ses amis. Son corps est réel.
Enfin, et c'est le plus marquant, son esprit - Esprit Saint
- esprit de miséricorde, il le diffuse impérativement
: Recevez l'Esprit Saint … C'est un lien d'amour fraternel
et divin qui permet d'avoir un seul cœur et une seule
âme, ainsi que de bouleverser les codes du partage
et de la propriété en fonction des besoins
de chacun ! Penser à la résurrection n'est
peut-être pas le 1er souci dans l'actualité
assez pesante (la pandémie), et cependant le don
de l'Esprit Saint permet d'anticiper, même à
petits pas, notre état de ressuscité, libéré,
tout en gardant la marque des clous de notre passé,
et le souvenir des petits bonheurs vécus.
En conclusion, ne manquons pas ces jours précieux
du temps de Pâques, où notre condition de croyant
est restaurée, afin de penser à notre avenir
…
Quand tout va bien on se croit immortel, on oublie l'avenir,
c'est-à-dire la résurrection, pour le meilleur
du bonheur de ceux qui y ont cru, et pour la honte et l'émerveillement
de ceux qui n'y ont pas cru et qui en bénéficieront
quand même.
Gémo
p
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