Choisir
est un plaisir dans une société de consommation. Plus qu'avant sans
doute, les enfants peuvent choisir un vêtement, un jeu, une activité,
ce qu'ils veulent manger, la décoration de leur chambre, et en pensant
à la rentrée prochaine, des fournitures scolaires, etc. Mais il
y a des choix plus graves et parfois douloureux. Quand des parents se séparent
par exemple. Le choix de la foi, lui, est très exigeant dans les deux
sens de l'expression :
- Choisir la foi, car elle ne s'impose pas ; un acte libre
est requis pour " avoir la foi."
- La foi fait des choix. Le
croyant renonce à des faux dieux car il ne peut servir deux maîtres,
ou plus.
choisir
Jésus. L'évangile, à l'issue du discours
sur le pain de vie, présente l'alternative d'abandonner Jésus, car
ses paroles sont trop dures, comme le font des disciples, ou de le suivre comme
le font les Douze. Les enfants refont ce choix de Jésus qu'ils suivent
en venant à la messe, en écoutant sa parole, en essayant de la mettre
en pratique.
La phrase affichée : " Tu as les paroles de
la vie éternelle. "
le credo (symbole des Apôtres).
Faisant écho à la profession de foi de Pierre,
au nom des apôtres (évangile de Jean), "Tu
as les paroles de la vie éternelle. Nous croyons
et savons que tu es le Saint de Dieu", le "Je
crois en Dieu" est récité ensemble.
Si le texte est sous les yeux des enfants, l'animateur, en introduction,
demande quelles sont les phrases difficiles à comprendre. Il les explique
brièvement.
l'évangile selon saint Jean chap. 6, 60-69. Conclusion du
discours sur le pain de vie et profession de foi de Pierre.
Un échange s'engage à partir de la question
: " As-tu vraiment choisi Jésus ?"
Certains sont comme sur les rails de la foi depuis leur
tendre enfance, et la réponse peut être "
Non, je n'ai pas choisi, mais j'y crois ..."
D'autres ont dans leur entourage des témoignages
d'incroyance et leur réponse sera claire, même
faisant place au doute. L'animateur évite de porter
un jugement -condamnation- sur l'incroyance, sur le doute,
que les enfants appliqueraient naturellement à leurs
proches. Il valorise seulement la réponse libre à
l'appel de Jésus de croire en lui.
.
Accueil et chant. .
Introduction à l'évangile : avoir la foi = choisir Jésus. .
Lecture : évangile de Jean 6, 60-69. . Proclamation du "Je crois
en Dieu". . Action : échange, "As-tu vraiment choisi Jésus
?" . Chant final.
.
La phrase à afficher : " Tu as les paroles de
la vie éternelle. "
de sa marche à
vers le désert, le e dsrl, à bot deouge, récrimina contre
Dieu et contre Mo
Évangile
de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus
avait donné un enseignement dans la synagogue de
Capharnaüm. Beaucoup de ses disciples, qui avaient
entendu, déclarèrent : " Cette parole
est rude ! Qui peut l'entendre ?" Jésus savait
en lui-même que ses disciples récriminaient
à son sujet. Il leur dit : " Cela vous scandalise
? Et quand vous verrez le Fils de l'homme monter là
où il était auparavant !
C'est l'esprit
qui fait vivre, la chair n'est capable de rien. Les paroles
que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. Mais
il y en a parmi vous qui ne croient pas. " Jésus
savait en effet depuis le commencement quels étaient
ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui
le livrerait. Il ajouta : "Voilà pourquoi je
vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela
ne lui est pas donné par le Père. " À
partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s'en retournèrent
et cessèrent de l'accompagner. Alors Jésus
dit aux Douze : " Voulez-vous partir, vous aussi ?"
Simon-Pierre lui répondit : " Seigneur, à
qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.
Quand à nous, nous croyons, et nous savons que tu
es le Saint de Dieu. "
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Parole
en plus
Le
passage de la lettre aux Ephésiens, en 2ème
lecture, est un des fondements de la théologie du
mariage chrétien, du sacrement du mariage.
Saint Paul, en comparant le lien de l'homme et de la femme
à celui du Christ et de l'Eglise -Tous deux ne sont
qu'un -, élève au plus haut la valeur de ce
lien, et avoue la part cachée à notre intelligence
: Ce mystère est grand, je le dis en référence
au Christ et à l'Eglise. Surtout si l'on considère
l'histoire mouvementée de l'Eglise, toujours menacée
de tourner le dos à son Seigneur avant d'y revenir,
contrite et aimante ; fidélité et infidélité
se suivent et s'enchaînent.
Rien d'étonnant donc que le lien des couples qui
veulent vivre selon ce modèle, Christ et Eglise,
soit si mouvementé et troublé.
Dans ce contexte le conseil de saint Paul est à retenir
et à appliquer pour tenir bon : Soyez soumis les
uns aux autres. Non seulement dans le mariage, mais dans
toutes relations fraternelles et sociales.
La fraternité est une sorte de soumission réciproque,
comprise non comme un esclavage aveugle mais comme un service
fraternel.
Quand on respecte son prochain, on se respecte soi-même.
Quand on lui fait du bien, on se fait du bien à soi-même.
Quand on le blesse, on se fait du mal.
Tout deux ne sont qu'un. C'est une manière de comprendre
la fraternité, la dépendance mutuelle d'un
même corps.
On retiendra donc ce message d'unité et de fidélité.
Il y a une certaine tristesse dans l'évangile à
constater que beaucoup de disciples de Jésus s'en
retournèrent et cessèrent de l'accompagner.
Ceux-là sans doute ont-ils préférés
leur indépendance et leur liberté d'insoumis.
Alors que, malgré leurs doutes, les Douze ont franchi
le pas en avant de la foi en Jésus : Quant à
nous, nous croyons et nous savons que tu es le Saint de
Dieu.
Gémo
p
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