La
mi-septembre où se situe ce dimanche est marquée,
après la rentrée scolaire, par les inscriptions
à diverses activités, notamment au catéchisme.
La liturgie avec les enfants reprend, elle aussi, son rythme
et annonce l'essentiel : "J'aime le Seigneur."
phrase affichée du psaume (114). C'est la raison
pour laquelle je viens écouter sa Parole et le rencontrer
avec d'autres, le dimanche.
l'amour
pour le Seigneur.
À travers les réactions successives de Pierre
dans l'évangile (Mc.8), on retrouve deux réflexes
bien connus de l'amour pour quelqu'un : je crois en lui
(Pierre dit à Jésus : Tu es le Christ) ; je
veux le garder, le protéger (Pierre reproche à
Jésus l'annonce de sa mort et de sa résurrection).
Les enfants expérimentent déjà cet
amour. Il est possible de l'évoquer ensemble à
partir de faits habituels : l'amour de parents qui "
croient " en leurs enfants, en leur avenir, et qui
en même temps les protègent un maximum pour
que " rien " ne leur arrive, au risque de freiner,
voire entraver, leur développement, leur liberté.
Cette réflexion aide à comprendre que l'amour
que l'on a pour Dieu contient ces deux réflexes de
la foi, le premier à faire grandir (je crois en toi),
le second à purifier (je voudrais te garder pour
moi).
la profession de foi.
Le " Je crois en Dieu " n'est pas toujours connu
par coeur, des enfants, aussi la formule baptismale est
choisie aujourd'hui (cf. la liturgie du baptême, ou
la profession de foi de la nuit pascale). L'animateur pose
les trois questions et l'assemblée répond
à chaque fois par le refrain chanté : "
Je crois Seigneur, tu es source de vie. "
l'évangile selon saint Marc, chap. 8, 27-35.
La profession de foi de Pierre : " Tu es le Christ.
"
réalisation
d'une grande marguerite.
Une phrase est écrite par chacun sur une bande de
papier, découpée en forme de pétale
de marguerite, puis collée autour de la phrase affichée
inscrite dans un rond figurant le coeur de la marguerite.
La phrase est composée de quelques mots qui expriment
pourquoi j'aime le Seigneur.
... parce qu'il m'a donné la vie,
... parce qu'il a créé mon poisson rouge,
etc.
.
Accueil et chant, " Toute ma vie je chanterai "
CR 1.
. Lecture : évangile de Marc 8, 27-35 et commentaire
sur l'amour de Pierre pour Jésus.
. Action : réaliser une marguerite.
. Profession de foi baptismale, et refrain : "Je crois
Seigneur" L 79.
.
La phrase à afficher dans un rond, au centre d'un
panneau, " Je t'aime Seigneur. "
. Des bandes de papier, en forme de pétales de marguerite
; une pour chaque participant.
. Recherche du texte de la profession de foi baptismale,
dans le missel (nuit pascale).
de sa marche à
vers le désert, le e dsrl, à bot deouge, récrimina
contre Dieu et contre Mo
Évangile
de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là, Jésus
s'en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés
dans la région de Césarée-de-Philippe.
Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : " Au
dire des gens, qui suis-je ?" Ils lui répondirent
: " Jean le Baptiste ; pour d'autres, Élie ;
pour d'autres, un des prophètes. " Et lui les
interrogeait : " Et vous, que dites-vous ? Pour vous,
qui suis-je ? " Pierre prenant la parole lui dit :
" Tu es le Christ." Alors, il leur défendit
alors vivement de parler de lui à personne.
Il commença à leur enseigner qu'il fallait
que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté
par les anciens, les grands prêtres et les scribes,
qu'il soit tué, et que, trois jours après,
il ressuscite. Jésus disait cette parole ouvertement.
Pierre le prenant à part, se mit à lui faire
de vifs reproches. Mais Jésus se retourna et, voyant
ses disciples, il interpella vivement Pierre : " Passe
derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont
pas celles de Dieu, mais celles des hommes. " Appelant
la foule avec ses disciples, il leur dit : " Si quelqu'un
veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même,
qu'il prenne sa croix, et qu'il me suive. Car celui qui
veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa
vie à cause de moi et de l'Évangile la sauvera.
"
"Copyright
AELF - Tous droits réservés"
Parole
en plus
La
dureté de la vie est mise en relief par les textes
de ce dimanche.
Cette dureté qui vient déranger notre tranquillité
apparente.
J'étais pris dans les filets de la mort, retenu
dans les liens de l'abîme. J'éprouvais la tristesse
et l'angoisse (psaume 14).
L'auteur du psaume est saisi par la dureté de la
vie, comme le prophète Isaïe atteint par les
outrages et les coups, comme saint Jacques confronté
au dénuement des pauvres qui n'ont ni de quoi s'habiller,
ni de quoi manger, comme Pierre dérangé par
Jésus qui lui annonce que le Fils de l'homme va beaucoup
souffrir et que chacun doit porter sa croix.
Celui ou celle qui échappe au diagnostic de la dureté
de la vie est remis à sa place, sévèrement,
par l'interpellation cinglante de Jésus : Passe derrière
moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu.
C'est ainsi que la foi, celle qui anime les chrétiens,
oblige à réagir. Si je ne suis pas atteint
directement par la dureté de la vie, je le suis cependant
par la situation de mon prochain en difficulté. La
foi sans les uvres, sans sa mise en uvre est
bel et bien morte, écrit saint Jacques.
Ainsi l'actualité des migrants dérange et
beaucoup heureusement regardent concrètement ce qu'ils
peuvent faire pour les accueillir. L'Eglise et les croyants
sont concernés, en concertation avec les instances
civiles, pour agir.
Nos ressources dans les drames sont aussi dans la prière
car " le Seigneur défend les petits ; J'étais
faible, il m'a sauvé. " Ressources de la prière
et de la conversion de nos pensées, parfois si négatives
face à ce qui dérange.
Le chemin est tracé par l'évangile pour affronter
la dureté de la vie : Renoncer à soi-même,
prendre sa croix et la porter, pour avancer en présence
du Seigneur sur la terre des vivants.
Je marcherai en présence des vivants, conclut
le psaume.
Gémo
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