L'annonce
de la liturgie de la Parole avec les enfants ayant été faite en
paroisse à l'occasion de la reprise du catéchisme, l'assemblée
est plus nombreuse. Un bon accueil des enfants devient le premier souci des animateurs
pour que tous aient une place et puissent participer.
servir.
A la manière de Jésus qui s'est fait le serviteur
de tous. " Si quelqu'un veut être le premier,
qu'il soit le serviteur de tous ", cette phrase de
Jésus dans l'évangile est affichée
en grand.
Des
enfants aiment se rendre utiles et servir. Aussi, dans un dialogue, cette expérience
de servir les autres est mise en valeur.
les services de la messe.
Toutes les fonctions confiées pour la célébration
de la messe sont présentées comme des services.
Le célébrant est au service de la communauté,
comme représentant le Christ. De même, l'animateur
de chants, les lecteurs, ceux qui arrivent en avance pour
assurer l'accueil, ceux qui rangent à la fin, l'organiste,
le sacristain, ou le groupe qui assure cette fonction, ont
un devoir de service ; sans oublier les servants de messe
: l'animateur précise ce qu'ils font, ajoute que
des garçons et des filles peuvent se proposer.
L'Église qualifie toutes ces fonctions de "
véritable ministère liturgique " (Vatican
II SC29).
l'évangile selon saint Marc chap. 9, 30-37.
Jésus, à Capharnaüm, dit : " Si
quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le serviteur
de tous. "
Avoir un métier permet de gagner sa vie mais aussi de servir. En choisissant
un métier qu'on aimerait faire, chaque enfant tente d'expliquer à
quoi il sert (de préférence en petits groupes s'ils sont nombreux).
Ensuite tous se regroupent pour chanter.
.
Accueil attentif de
tous (enfants et ceux qui accompagnent).
. Chant. " Gloire à Dieu ", au choix.
. Lecture par un enfant de la phrase affichée (cf. le sujet). .
Alléluia, lecture : évangile de Marc 9, 30-37. . Action : des
métiers au service des autres.
. Chant." Écoute la voix du Seigneur "
A 548, ou un autre.
.
La phrase à afficher : " Si quelqu'un veut être
le premier, qu'il soit le serviteur de tous. "
de sa marche à vers le désert, le e dsrl, à bot deouge, récrimina
contre Dieu et contre Mo
Évangile
de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là, Jésus
traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne
voulait pas qu'on le sache, car il enseignait ses disciples
en disant : " Le Fils de l'homme est livré aux
mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après
sa mort, il ressuscitera. " Mais les disciples ne comprenaient
pas ses paroles et ils avaient peur de l'interroger.
Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une
fois à la maison, Jésus leur demandait : "
De quoi discutiez-vous en chemin ?" Ils se taisaient,
car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour
savoir qui était le plus grand. S'étant assis,
Jésus appela les Douze et leur dit : " Si quelqu'un
veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous
et le serviteur de tous. " Prenant alors un enfant,
il le plaça au milieu d'eux, l'embrassa, et leur
dit : " Quiconque accueille en mon nom un enfant comme
celui-ci, c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m'accueille,
ce n'est pas moi qu'il accueille, mais celui qui m'a envoyé.
"
"Copyright
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Parole
en plus
En
regardant vivre le groupe des disciples autour de Jésus,
dans la période brève de leur formation -
environ 3 ans - on s'aperçoit à la lecture
des évangiles que ce groupe n'est pas toujours exemplaire.
Composé du cercle rapproché des douze apôtres
et du cercle élargi des disciples, voire des curieux,
hommes et femmes qui l'accompagnent, et le soutiennent pour
certains de leurs ressources, en restant à distance,
un peu dans l'ombre, ce groupe est soumis aux jalousies,
aux rivalités, aux ambitions et aux désirs
troubles dont parlera plus tard saint Jacques dans sa lettre.
Le groupe des Douze apparaît à ce moment à
la fois uni et fragile, capable de gaminerie de potache,
par exemple quand ils discutent entre eux de savoir qui
est le plus grand. Ils aiment cette vie aventureuse avec
Jésus, mais résistent aux choses sérieuses
lorsque leur maître, leur meneur, annonce qu'il va
être livré, tué, et qu'il ressuscitera.
- Non, Seigneur, cela ne t'arrivera pas ! -
Ce groupe fait penser à une famille nombreuse en
mouvement où chacun a sa place originale ; tous bien-aimés,
différents, en rivalité.
La notion de famille, basique, naturelle, restreinte, se
trouve élargie par Jésus quand il dit que
ses frères, ses surs, sa mère sont ceux
qui écoutent la parole de Dieu (dont il est l'incarnation)
et la mettent en pratique.
L'Eglise est cette famille nombreuse des enfants de Dieu.
Beaucoup en ont fait l'expérience, alors qu'ils n'ont
pas reçu la foi de leurs parents naturels, mais par
grâce dans l'imprévu de leur histoire.
Dans cette famille, toujours en formation, deux caractères
propres semblent dominer : l'esprit de famille, qui se veut
au service des autres à l'extérieur, tout
en s'aimant les uns les autres à l'intérieur.
Esprit de famille, et esprit d'enfance admirablement marqué
par le geste spontané de Jésus qui prend un
enfant et l'embrasse sans façon en signe d'accueil
sans réserve de tous.
En chacun de nous, heureusement, reste une part d'enfance
essentielle à la foi chrétienne, où
l'on ne comprend pas tout, en goutant cependant au plus
important de son contenu.
Un proverbe juif dit que le meilleur que l'on puisse donner
à ses enfants ce sont des racines et des ailes. L'enseignement
de Jésus, paroles et gestes, sont les racines des
enfants de Dieu. Quant aux ailes, c'est ce qui permet d'être
libre, entreprenant, heureux et en paix.
Gémo
p
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