Une
fresque, ébauchée en décor, représente le paralysé
(évangile de Marc), descendu du toit par les quatre porteurs, au milieu
d'une foule écoutant Jésus. Elle sera complétée par
les enfants au moment de l'action.
pardon
et guérison.
L'annonce de la Parole est accompagnée du pardon
des péchés et de guérison. L'amour
de Dieu se révèle dans une parole efficace
pour la réconciliation et le bien-être de l'homme.
" Tes péchés sont pardonnés
lève-toi, prends ton brancard
"(phrase
affichée).
Amen.
Le mot Amen conclut la plupart des prières de la
messe. C'est une réplique de la foi à ce qui
vient d'être dit et affirmé : oui, c'est vrai
et j'y crois. Saint Paul (2ème lecture) insiste sur
ce " oui " à Dieu que son Fils personnifie
: " Par le Christ nous disons amen, notre oui pour
la gloire de Dieu. "
l'évangile selon saint Marc, chap.2, 1-12. La guérison
d'un paralysé descendu par le toit.
La
fresque du décor (cf. le cadre) est coloriée et décorée
de détails, sur l'initiative des présents. Si l'on est nombreux
et pour éviter l'encombrement devant la fresque, des éléments
à décorer peuvent être dessinés à part.
. Accueil
et signe de la croix.
. Le mot Amen est expliqué.
. Lecture. Evangile de Marc 2, 1-12.
. Action. Fresque coloriée.
. Chant. " Que tes uvres sont belles " A
219.
. La phrase à afficher : " Tes péchés
sont pardonnés, lève-toi, prends ton brancard.
"
. La fresque de l'évangile
à ébaucher, en grand, sur un panneau.
de sa marche à vers le désert, le pee d'Isrl, à bot deouge,
récrimina contre Dieu et contre Mo
Évangile
de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là, Jésus
revint à Capharnaüm, et l'on apprit qu'il était
à la maison. Tant de monde s'y rassembla qu'il n'y
avait plus de place, pas même devant la porte, et
il leur annonçait la Parole. Arrivent des gens qui
lui amènent un paralysé, porté par
quatre hommes. Comme ils ne peuvent l'approcher à
cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus
de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard
sur lequel était couché le paralysé.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : "
Mon enfant, tes péchés sont pardonnés.
" Or, il y avait quelques scribes, assis là,
qui raisonnaient en eux-mêmes : " Pourquoi celui-là
parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner
les péchés, sinon Dieu seul ? " Percevant
aussitôt dans son esprit les raisonnements qu'ils
se faisaient, Jésus leur dit : " Pourquoi tenez-vous
de tels raisonnements ? Qu'est-ce qui est le plus facile
? Dire à ce paralysé : 'Tes péchés
sont pardonnés', ou bien lui dire : 'Lève-toi,
prends ton brancard, et marche' ? Eh bien ! Pour que vous
sachiez que le Fils de l'homme a autorité pour pardonner
les péchés sur la terre
- Jésus
s'adressa au paralysé - je te le dis, lève-toi,
prends ton brancard, et rentre dans ta maison. " Il
se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant
tout le monde. Tous étaient frappés et rendaient
gloire à Dieu, en disant : " Nous n'avons jamais
rien vu de pareil. "
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Parole
en plus
Le
récit de miracle de l'évangile de Marc est
original, parmi tant d'autres guérisons que Jésus
a faites. La mise en scène est assez remarquable
dans ce décor d'une maison dont le toit en forme
de terrasse peut se découvrir. La maison est pleine
à craquer; même devant la porte à l'extérieur
on tente de participer, d'entendre ce qui se passe. A l'intérieur,
Jésus annonce la parole ce qui est bien plus qu'un
discours ou un enseignement de rabbin, de maître.
C'est une parole en acte, faits et gestes à l'appui.
Le rôle de la foule assemblée est ambivalent
comme toujours, à la fois elle attire les curieux
et elle empêche l'accès au cur du rassemblement.
Le seul moyen pour ces gens qui amènent un handicapé
à Jésus est donc de passer par le toit.
Ce mouvement de descente du brancard, de haut en bas, que
l'on peut imaginer avec toutes ses difficultés, fait
penser aux hélitreuillages d'aujourd'hui, le seul
moyen rapide pour intervenir dans une zone inaccessible.
Cette image est symbolique : le salut vient d'en haut. Le
credo reprend cette image en parlant de Jésus : il
est descendu du ciel, pour nous les hommes et pour notre
salut.
De cette image on peut aussitôt tirer une question
d'actualité de la foi : Sait-on prendre ce moyen
fort d'intervention par le haut, par l'intercession, la
prière pour rencontrer le Christ, le sauveur, pour
lui présenter les situations désespérées
dont on croit qu'il peut nous sortir, nous guérir
? Comme ces quatre porteurs de brancard qui descendent à
bout de bras et de cordes un handicapé devant Jésus,
avec la certitude qu'il peut le guérir.
Jésus va à l'essentiel en pardonnant les péchés,
le reste suit, car il est le Fils de Dieu, homme bon, vrai
Dieu et vrai homme, descendu du ciel. Il a les pieds sur
terre. La guérison physique suit car il sait ce dont
l'homme a besoin : Lève-toi, prends ton brancard,
et rentre chez toi. La rédemption s'accomplit dans
ces trois injonctions : Lève-toi, pour une humanité
debout et responsable ; prends ton brancard, porte-le toi-même,
comme ta croix toujours présente mais vaincu ; enfin
rentre chez toi, va à tes affaires.
Le message a une portée universelle dans l'actualité
concrète de crise, individuelle et collective.
Intervenir par le haut, par l'intercession, avec la même
détermination que les quatre porteurs pour leur proche
handicapé.
Faire confiance au Christ qui pardonne, relève, et
renvoie chacun chez soi, c'est à dire à ses
responsabilités.
Gémo
p
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