7ème Dimanche

Pardon et guérison

 

Isaïe 43, 18…25
Psaume 40
2 Corinthiens 1, 18-22
Marc 2, 1-12

Une fresque, ébauchée en décor, représente le paralysé (évangile de Marc), descendu du toit par les quatre porteurs, au milieu d'une foule écoutant Jésus. Elle sera complétée par les enfants au moment de l'action.




pardon et guérison.
L'annonce de la Parole est accompagnée du pardon des péchés et de guérison. L'amour de Dieu se révèle dans une parole efficace pour la réconciliation et le bien-être de l'homme. " Tes péchés sont pardonnés… lève-toi, prends ton brancard… "(phrase affichée).



Amen.
Le mot Amen conclut la plupart des prières de la messe. C'est une réplique de la foi à ce qui vient d'être dit et affirmé : oui, c'est vrai et j'y crois. Saint Paul (2ème lecture) insiste sur ce " oui " à Dieu que son Fils personnifie : " Par le Christ nous disons amen, notre oui pour la gloire de Dieu. "


l'évangile selon saint Marc, chap.2, 1-12.
La guérison d'un paralysé descendu par le toit.


La fresque du décor (cf. le cadre) est coloriée et décorée de détails, sur l'initiative des présents. Si l'on est nombreux et pour éviter l'encombrement devant la fresque, des éléments à décorer peuvent être dessinés à part.


. Accueil et signe de la croix.
. Le mot Amen est expliqué.
. Lecture. Evangile de Marc 2, 1-12.
. Action. Fresque coloriée.
. Chant. " Que tes œuvres sont belles " A 219.




. La phrase à afficher : " Tes péchés sont pardonnés, lève-toi, prends ton brancard. "
. La fresque de l'évangile à ébaucher, en grand, sur un panneau.



de sa marche à vers le désert, le pee d'Isrl, à bot deouge, récrimina contre Dieu et contre Mo

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc



En ce temps-là, Jésus revint à Capharnaüm, et l'on apprit qu'il était à la maison. Tant de monde s'y rassembla qu'il n'y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole. Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. Comme ils ne peuvent l'approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : " Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. " Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes : " Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? " Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu'ils se faisaient, Jésus leur dit : " Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ? Qu'est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : 'Tes péchés sont pardonnés', ou bien lui dire : 'Lève-toi, prends ton brancard, et marche' ? Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… - Jésus s'adressa au paralysé - je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. " Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés et rendaient gloire à Dieu, en disant : " Nous n'avons jamais rien vu de pareil. "

 

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Parole en plus

 

Le récit de miracle de l'évangile de Marc est original, parmi tant d'autres guérisons que Jésus a faites. La mise en scène est assez remarquable dans ce décor d'une maison dont le toit en forme de terrasse peut se découvrir. La maison est pleine à craquer; même devant la porte à l'extérieur on tente de participer, d'entendre ce qui se passe. A l'intérieur, Jésus annonce la parole ce qui est bien plus qu'un discours ou un enseignement de rabbin, de maître. C'est une parole en acte, faits et gestes à l'appui.
Le rôle de la foule assemblée est ambivalent comme toujours, à la fois elle attire les curieux et elle empêche l'accès au cœur du rassemblement. Le seul moyen pour ces gens qui amènent un handicapé à Jésus est donc de passer par le toit.
Ce mouvement de descente du brancard, de haut en bas, que l'on peut imaginer avec toutes ses difficultés, fait penser aux hélitreuillages d'aujourd'hui, le seul moyen rapide pour intervenir dans une zone inaccessible. Cette image est symbolique : le salut vient d'en haut. Le credo reprend cette image en parlant de Jésus : il est descendu du ciel, pour nous les hommes et pour notre salut.
De cette image on peut aussitôt tirer une question d'actualité de la foi : Sait-on prendre ce moyen fort d'intervention par le haut, par l'intercession, la prière pour rencontrer le Christ, le sauveur, pour lui présenter les situations désespérées dont on croit qu'il peut nous sortir, nous guérir ? Comme ces quatre porteurs de brancard qui descendent à bout de bras et de cordes un handicapé devant Jésus, avec la certitude qu'il peut le guérir.
Jésus va à l'essentiel en pardonnant les péchés, le reste suit, car il est le Fils de Dieu, homme bon, vrai Dieu et vrai homme, descendu du ciel. Il a les pieds sur terre. La guérison physique suit car il sait ce dont l'homme a besoin : Lève-toi, prends ton brancard, et rentre chez toi. La rédemption s'accomplit dans ces trois injonctions : Lève-toi, pour une humanité debout et responsable ; prends ton brancard, porte-le toi-même, comme ta croix toujours présente mais vaincu ; enfin rentre chez toi, va à tes affaires.
Le message a une portée universelle dans l'actualité concrète de crise, individuelle et collective.
Intervenir par le haut, par l'intercession, avec la même détermination que les quatre porteurs pour leur proche handicapé.
Faire confiance au Christ qui pardonne, relève, et renvoie chacun chez soi, c'est à dire à ses responsabilités.

Gémo



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