La
liturgie des Rameaux est assez vivante et active pour les
enfants. Aussi, sont-ils invités à participer
à la messe paroissiale.
La lecture de la Passion selon saint Marc est longue. Elle
est toujours écoutée avec beaucoup d'attention
par une assemblée plus nombreuse ce jour-là.
Y compris par les enfants qui en perçoivent la tension
dramatique. Le choix fait pour le Vendredi Saint d'interventions
des enfants au cours de la Passion selon saint Jean, peut
être transposé et adapté à la
lecture de la Passion selon saint Marc.
La
passion selon saint Marc (14, 1 - 15, 47)
extrait
ci-dessous : la mort de Jésus en croix (15, 25-39)
Les
enfants interviennent dans ce récit de la passion
en montrant les quelques objets qui peuvent être facilement
représentés, ainsi que quelques banderoles
où sont écrits des mots ou des phrases particulièrement
forts qui en sont extraits.
Les objets sont ensuite déposés près
de la croix, où y sont accrochés, à
l'instar de certains calvaires ; les banderoles sont placées
en fond de décor.
Une répétition est nécessaire afin
que les déplacements soient précis, que les
objets soient bien montrés (au-dessus des têtes)
; les enfants pourront ainsi mieux assimiler leurs interventions
dans l'ensemble du récit de la Passion auquel ils
seront de ce fait plus attentifs et participants. Ces interventions,
volontairement limitées, ne constituent pas un mime,
mais un soutien visuel à l'attention de l'auditeur.
Les numéros correspondent au découpage par
paragraphes du missel des dimanches publié chaque
année - Edition collective des Editeurs de liturgie.
§
2 / Marc 14,13 : une cruche (celle de l'homme qui
indique le lieu du repas de la Pâque) ;
§ 3 / un pain (Marc 14,22), une coupe
(14,23) un coq (14,30) placé en évidence,
car il est cité deux autres fois plus loin dans le
récit.
§ 5 / Marc 14,43 : des bâtons (ceux de
la bande armée)
§ 10 / Marc 15,17 : un manteau rouge, une couronne
d'épines, un roseau.
§ 11 / Marc 15,26 : une banderole : " Le roi
des Juifs "
§ 13 / une banderole : " Mon Dieu, pourquoi
m'as-tu abandonné ? "(15,34), une éponge
(15,36).
§ 14 / Marc 15,46 : un linceul.
Evangile
de Jésus Christ selon saint Marc
C'était
la 3ème heure (c'est-à-dire : 9 heures du
matin lorsqu'on crucifia Jésus. L'inscription indiquant
le motif de sa condamnation portait ces mots : " Le
roi des Juifs. " Avec lui ils crucifient deux bandits,
l'un à sa droite, l'autre à sa gauche. Les
passants l'injuriaient en hochant la tête : "
Hé ! Toi qui détruis le temple et le rebâtis
en trois jours, sauve-toi toi-même, descends de la
croix ! ". De même les grands prêtres se
moquaient de lui avec les scribes, en disant entre eux :
" Il en a sauvé d'autres, et il ne peut pas
se sauver lui-même ! Qu'il descende maintenant de
la croix, le Christ, le roi d'Israël ; alors nous verrons
et nous croirons. " Même ceux qui étaient
crucifiés avec lui l'insultaient. Quand arriva la
sixième heure (c'est-à-dire : midi), l'obscurité
se fit sur toute la terre jusqu'à la neuvième
heure. Et à la neuvième heure, Jésus
cria d'une voix forte : " Eloï, Eloï, lema
sabactani ? ", ce qui se traduit : " Mon Dieu,
mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? ". L'ayant
entendu quelques-uns de ceux qui étaient là
disaient: " Voilà qu'il appelle le prophète
Elie ! ". L'un d'eux courut tremper une éponge
dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d'un
roseau, et il lui donnait à boire, en disant : "
Attendez ! Nous verrons bien si Elie vient le descendre
de là ! ". Mais Jésus, poussant un grand
cri, expira.
Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis
le haut jusqu'en bas. Le centurion qui était là
en face de Jésus, voyant comment il avait expiré,
déclara : " Vraiment cet homme était
le Fils de Dieu ! " ...
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