Dimanche des Rameaux et de la Passion

Marc 11,1-10
Isaïe 50, 4-7
Psaume 21
Philippiens 2, 6-11
Marc 14, 1 - 15, 47

 


La liturgie des Rameaux est assez vivante et active pour les enfants. Aussi, sont-ils invités à participer à la messe paroissiale.
La lecture de la Passion selon saint Marc est longue. Elle est toujours écoutée avec beaucoup d'attention par une assemblée plus nombreuse ce jour-là. Y compris par les enfants qui en perçoivent la tension dramatique. Le choix fait pour le Vendredi Saint d'interventions des enfants au cours de la Passion selon saint Jean, peut être transposé et adapté à la lecture de la Passion selon saint Marc.

 

La passion selon saint Marc (14, 1 - 15, 47)

extrait ci-dessous : la mort de Jésus en croix (15, 25-39)

 

Les enfants interviennent dans ce récit de la passion en montrant les quelques objets qui peuvent être facilement représentés, ainsi que quelques banderoles où sont écrits des mots ou des phrases particulièrement forts qui en sont extraits.
Les objets sont ensuite déposés près de la croix, où y sont accrochés, à l'instar de certains calvaires ; les banderoles sont placées en fond de décor.
Une répétition est nécessaire afin que les déplacements soient précis, que les objets soient bien montrés (au-dessus des têtes) ; les enfants pourront ainsi mieux assimiler leurs interventions dans l'ensemble du récit de la Passion auquel ils seront de ce fait plus attentifs et participants. Ces interventions, volontairement limitées, ne constituent pas un mime, mais un soutien visuel à l'attention de l'auditeur.
Les numéros correspondent au découpage par paragraphes du missel des dimanches publié chaque année - Edition collective des Editeurs de liturgie.

 

§ 2 / Marc 14,13 : une cruche (celle de l'homme qui indique le lieu du repas de la Pâque) ;
§ 3 / un pain (Marc 14,22), une coupe (14,23) un coq (14,30) placé en évidence, car il est cité deux autres fois plus loin dans le récit.
§ 5 / Marc 14,43 : des bâtons (ceux de la bande armée)
§ 10 / Marc 15,17 : un manteau rouge, une couronne d'épines, un roseau.
§ 11 / Marc 15,26 : une banderole : " Le roi des Juifs "
§ 13 / une banderole : " Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? "(15,34), une éponge (15,36).
§ 14 / Marc 15,46 : un linceul.

 

Evangile de Jésus Christ selon saint Marc

 

… C'était la 3ème heure (c'est-à-dire : 9 heures du matin lorsqu'on crucifia Jésus. L'inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots : " Le roi des Juifs. " Avec lui ils crucifient deux bandits, l'un à sa droite, l'autre à sa gauche. Les passants l'injuriaient en hochant la tête : " Hé ! Toi qui détruis le temple et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, descends de la croix ! ". De même les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes, en disant entre eux : " Il en a sauvé d'autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! Qu'il descende maintenant de la croix, le Christ, le roi d'Israël ; alors nous verrons et nous croirons. " Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient. Quand arriva la sixième heure (c'est-à-dire : midi), l'obscurité se fit sur toute la terre jusqu'à la neuvième heure. Et à la neuvième heure, Jésus cria d'une voix forte : " Eloï, Eloï, lema sabactani ? ", ce qui se traduit : " Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? ". L'ayant entendu quelques-uns de ceux qui étaient là disaient: " Voilà qu'il appelle le prophète Elie ! ". L'un d'eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d'un roseau, et il lui donnait à boire, en disant : " Attendez ! Nous verrons bien si Elie vient le descendre de là ! ". Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.
Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas. Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : " Vraiment cet homme était le Fils de Dieu ! " ...


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