A
la dernière liturgie de la parole avant Noël,
l'animateur a pris soin d'inviter les enfants à la
messe de la nuit de Noël où l'on vient en famille.
Bien sûr c'est l'occasion de proposer à des
enfants de participer activement à la préparation
de cette célébration paroissiale, et de les
mettre en contact avec l'équipe qui prépare
pour que, là encore et mieux que jamais, ils soient
acteurs à la messe de Noël.
" Aujourd'hui vous est né un sauveur. Il est
le Messie, le Seigneur " (Luc 2).
Voici quelques suggestions, au choix, pour une participation
active des enfants :
La
lanterne des bergers
La paroisse a prévu d'inviter chaque famille à
confectionner, à la maison, une lanterne, selon un
modèle donné dans les feuilles d'information
de l'Avent.
Des adultes et des jeunes en auront réalisé
plusieurs destinées aux enfants non avertis, ou de
passage pour cette messe de Noël.
Les enfants viennent en procession déposer leurs
lanternes à la crèche au moment prévu
dans la liturgie.
Des invités à
la crèche
En réalisant une marotte
sur un modèle simple donné le dimanche précédent,
l'enfant, avec sa famille, représente quelqu'un qu'il
veut inviter à la crèche (quelqu'un dans le
besoin, dans l'épreuve, ou qui ne connaît pas
Jésus.) Au moment qui convient dans cette messe de
Noël, les enfants conduisent leurs invités à
la crèche en déposant leurs marottes à
l'emplacement prévu.
Des personnes à
fêter
Tous ceux et celles enfants,
jeunes, adultes, qui se préparent à l'un des
7 sacrements, sont invités, à monter dans
le choeur. Par exemple, pour la bénédiction
finale.
Leur démarche (ou celle de leurs parents pour les
plus petits) est une nouvelle naissance à la vie
de foi en Jésus. Noël est pour eux !
L'appel du célébrant distingue bien chaque
sacrement, laissant le temps aux candidats d'arriver, pour
que le témoignage visuel porte.
l'évangile selon saint Luc
2, 1-14.
Le récit de la nativité de Jésus :a
marche à vers le désert, le pee d'Isrl, à
bot deouge, récrimina contre Dieu et contre Mo
En
ces jours-là, parut un édit de l'empereur
Auguste, ordonnant de recenser toute la terre - ce premier
recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur
de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans
sa ville d'origine. Joseph, lui aussi, monta de Galilée,
depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu'à
la ville de David appelée Bethléem. Il était
en effet de la maison et de la lignée de David. Il
venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été
accordée en mariage et qui était enceinte.
Or, pendant qu'ils étaient là, le temps où
elle devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde
son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha
dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux
dans la salle commune. Dans la même région,
il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient
la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L'Ange
du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire
du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent
saisis d'une grande crainte. Alors l'ange leur dit : "Ne
craignez pas, car voici que je viens vous annonce une bonne
nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple :
aujourd'hui, dans la ville de David, vous est né
un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe
qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né
emmailloté et couché dans une mangeoire."
Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste
innombrable, qui louait Dieu en disant : "Gloire à
Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes,
qu'Il aime."
"Copyright
AELF - Tous droits réservés"
Parole
en plus
Bonne
nouvelle ! Dans ce récit très sobre de la
nativité de Jésus, où les choses semblent
se dérouler sans histoire malgré l'inconfort
de la situation, on remarquera que personne ne rouspète.
Il y aurait pourtant de quoi faire des reproches.
Reproche à l'empereur Auguste pour ce recensement
où chacun doit se déplacer à sa ville
d'origine ; souvent un long voyage, bien gênant à
l'époque.
Reproche à l'administration qui n'a pas prévu
l'accueil en conséquence.
Reproche aux aubergistes qui n'ont pas de place prioritaire
pour une femme qui va accoucher.
Reproche aux voyageurs, préoccupés d'eux-mêmes,
qui n'ont rien vu, et sans doute rien su.
Reproche à l'Esprit Saint qui n'a pas prévu
le coup de cette date inconfortable pour une naissance,
pourtant si bien annoncée.
Reproche enfin à Joseph qui se serait mal débrouillé
en arrivant à Bethléem, sa ville natale, où
il devait bien avoir encore quelques parents ou amis . .
.
Mais non, personne ne rouspète. L'heureux événement
se déroule sans histoire, sans bousculade, comme
si la joie débordait tout, surpassait toutes les
difficultés et les réactions de fatigue, de
stress de gens déplacés. Jésus vient
au monde simplement, sans histoire, du moins pour l'instant,
sans dispute, sans reproche à personne, dans une
ambiance chaleureuse, animale et humaine, de paix, de sérénité,
à laquelle tout le monde est sensible quand on regarde
la crèche à la maison.
Sous cet aspect le message du récit de la nativité
est très fort pour aujourd'hui où on se laisse
aller facilement, dès que quelque chose ne va pas,
à des disputes, à des reproches. On rouspète
contre les voisins, on se griffe en famille, en couple ;
On s'engueule dans les équipes, les associations,
en politique. Personne n'y échappe dans le vivre
ensemble. Et avec soi-même certain se fâche
pour un rien.
La naissance de Jésus est vraiment remarquable dans
ce récit. De plus, elle semble annoncer la suite
par un détail amusant : le voici couché dans
une mangeoire, rien de mieux pour ce Jésus qui se
donnera plus tard en nourriture, le pain de vie, dira-t-il.
Prenez et mangez. Sans craindre le jeu de mots - on peut
le dire à Noël - le pain de vie est sur la paille.
Noël, c'est tout simple et gagnant pour tout le monde
qui s'arrête un instant à la crèche
: on dépasse les disputes et les reproches, on se
pardonne, on s'embrasse, on arrête de rouspéter
contre tout. Les atrabilaires sont guéris ! on se
laisse envahir comme un enfant par la joie d'une bonne nouvelle.
Fêter Noël, la naissance du verbe de Dieu incarné,
c'est accueillir la parole vivante qui se donne en nourriture,
une parole qui sauve, qui réconcilie, qui rend heureux.
Joyeux
Noël à tous !
Gémo
p
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