La
série des dimanches ordinaires sans fête particulière, reprend
aujourd'hui. Elle s'interrompra avec le début du carême. La liturgie
de la Parole retrouve son décor habituel, sobre, centré sur le lectionnaire
(ou la Bible) bien présenté, avec un cierge allumé.
Jésus
manifeste sa gloire Au repas des noces de Cana, Jésus change
l'eau en vin. Premier signe d'amour divin. L'un des derniers sera au cours du
repas de la Cène : le partage du pain et du vin devenus son corps livré
et son sang versé.
refaire
comme Jésus A la messe, l'Église refait ce que Jésus,
le Christ, a demandé à ses apôtres : " Vous ferez cela
en mémoire de moi ". Le dernier repas du Seigneur, la Cène,
se réalise à nouveau en chaque messe.
l'évangile selon saint Jean (2,1-11)
Les noces de
Cana. La phrase de Marie aux serviteurs est affichée : " Faites tout
ce qu'il vous dira ".
Un
peu d'imagination autorise à donner des noms aux invités des noces
de Cana. Le groupe recherche donc les noms des disciples présents (les
douze) et d'autres personnes des évangiles. Sur un plan de table, dessiné
sur un panneau où figurent déjà les noms de Jésus
et de Marie, l'animateur marque au fur et à mesure les noms des personnes
que l'on imagine : le maître du repas, les mariés, les serviteurs,
les invités. La vraisemblance n'est pas la règle pour ce jeu
d'imagination, mais on retient, toutefois, des noms figurants dans le Nouveau
Testament.
. Accueil et rite d'ouverture. . Refrain chanté du Gloire à
Dieu (C 242-1).
. Lecture : Évangile de Jean 2,1-11.
. Action : Jeu d'imagination : des noms pour les invités
aux noces de Cana.
. Chant final : " En mémoire du Seigneur"
D 304.
. Un panneau, ou grande feuille, avec le plan de la table des noces de Cana.
. La phrase à afficher : " Faites tout ce qu'il
vous dira ".
Évangile
de Jésus Christ selon saint Jean
IL
y avait un mariage à Cana en Galilée. La
mère de Jésus était là. Jésus
aussi avait été invité au repas de
noces avec ses disciples.
Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus
lui dit : " Ils n'ont plus de vin ". Jésus
lui répond : " Femme, que me veux-tu ? Mon
heure n'est pas encore venue ". Sa mère dit
aux serviteurs : " Faites tout ce qu'il vous dira
". Or, il y avait là six cuves de pierre pour
les ablutions rituelles des Juifs ; chacune contenait
environ cent litres. Jésus dit aux serviteurs :
" Remplissez d'eau les cuves". Et ils les remplirent
jusqu'au bord. Il leur dit : " Maintenant, puisez,
et portez-en au maître du repas ". Ils lui
en portèrent. Le maître du repas goûta
l'eau changée en vin. Il ne savait pas d'où
venait ce vin, mais les serviteurs le savaient, eux qui
avaient puisé l'eau. Alors le maître du repas
interpelle le marié et lui dit : " Tout le
monde sert le bon vin en premier, et, lorsque les gens
ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as
gardé le bon vin jusqu'à maintenant ".
Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit.
C'était à Cana en Galilée. Il manifesta
sa gloire, et ses disciples crurent en lui. Après
cela, il descendit à Capharnaüm avec sa mère,
ses frères et ses disciples, et ils y restèrent
quelques jours.
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Parole
en Plus
A
chacun est donné la manifestation de l'Esprit en
vue du bien. Cette indication de saint Paul qui visait
la communauté de Corinthe détaille les dons
de l'Esprit-Saint à chacun en particulier. Les
dons de la grâce sont variés, mais c'est
le même Esprit qui agit de telle sorte que les services
et les activités sont variés ; variés
à l'infini si l'on considère la foule des
vivants.
Lorsqu'on se trouve au milieu d'une foule, dans les transports,
dans un rassemblement, une manifestation, on peut se demander
où s'exerce cette variété des dons,
services et activités alors que chacun marche d'un
même pas, se presse dans une même direction.
N'y a-t-il pas un immense gâchis des dons et des
grâces reçus à vouloir être
semblables, à imiter les autres, à suivre
un même gourou ?
A chacun est donné la manifestation de l'Esprit,
de ses dons si divers en vue du bien commun.
Saint Paul insiste donc sur la richesse des différences
à mettre en uvre, à exercer. La vie
familiale est concernée, la vie des entreprises
est concernée, la vie des Eglises, paroisses et
communautés est concernée par cette indication,
incitation, à reconnaître, à respecter,
à exercer ces différences en vue du bien
commun.
Cette semaine, la prière est orientée pour
l'unité des chrétiens. Que tous soient un
! alors que les Eglises sont, dit-on, divisées.
L'cuménisme pourrait être vu ainsi
dans la perspective de la richesse des différences
plutôt que de les opposer, plutôt que de s'ignorer
les uns les autres ; catholiques, orthodoxes, protestants
ont des richesses à partager : leurs liturgies,
leurs traditions singulières, leurs spiritualités,
même si l'histoire et des considérations
théologiques les rendent distantes.
A ce sujet, le récit de l'évangile de saint
Jean - mariage à Cana en Galilée - est exemplaire
quant il distingue la place originale de chacun des acteurs,
indispensables au miracle : La mère de Jésus
qui remarque la situation - Ils n'ont plus de vin - et
intervient ; Les serveurs qui font leur travail et contribuent
silencieusement au miracle de l'eau changée en
vin ; Le maître du repas qui n'a rien vu venir mais
reconnaît la qualité du vin imprévu
; le marié, qui n'y est pour rien, sinon pour sa
joie partagée, se voit félicité ;
Les invités qui profitent sans souci du miracle,
sans même peut-être le remarquer ; Enfin et
surtout Jésus, le réalisateur du miracle,
qui sauve la situation. En respectant la place et le rôle
de chacun il manifeste sa gloire, même après
avoir un peu rudoyé Marie, sa mère
C'est un bel exemple d'unité vécue par le
respect de la différence des personnes, de leurs
fonctions variées au service du bien commun, de
la joie de tous. Un bel exemple à suivre.
Gémo
'y a ni pain
ni eau? Nous sommes dégoûtés de cette
nourrSeigneur envoya contre le peuple des serpents à
la morsure brûlante, coup
en moururent dans le peuple d'Israël. Le peuple vint
vers Moïse et lui dit: "Nous avons péché,
en récriminant contre le Seigneur et contre toi.
Intercède auprès du Seigneur pour qu'il éloigne
de nous les serpents." Moïse intercéda
pour le peuple, et le Seigneur dit à Moïse:
"Fais-toi un serpent, et dresse-le au sommet d'un mât:
tous ceux qui auront été mordus, qu'ils le
regardent, et ils vivront!" Moïse fit un serpent
de bronze et le dressau sommet d'un mât. Quand un
homme était mordu par un serpent, et qu'il regardait
vers le serpent de bronze, il conservait
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