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 Le
décor habituel centré sur le Livre de la Parole
de Dieu présente, en plus, le mot " merci "
affiché au centre d'une grande feuille qui servira
pour l'action.
 la
reconnaissance
La liturgie est toute orientée par un mouvement
de reconnaissance vers Dieu le Père : reconnaître son amour et le
salut qu'il nous offre par son fils. Le syrien Naaman revient dire sa reconnaissance
au prophète Elisée qui l'a guéri de la lèpre (1ère
lecture). Un lépreux, parmi les dix guéris, revient vers Jésus
pour lui rendre grâce (évangile).
l'action de grâces
L'Eucharistie, en toutes circonstances, mêmes tristes,
est une action de reconnaissance envers Dieu, une action
de grâces. Autrement dit, un " merci ".
L'animateur précise
aujourd'hui, le lien étroit entre la liturgie de la Parole, célébrée
avec les enfants et la liturgie de l'Eucharistie qui a lieu après, le plus
souvent en rejoignant la messe des adultes en cours à l'église.
l'évangile
selon saint Luc (17, 11-19)
La guérison des dix lépreux.
Après
un bref commentaire de l'évangile, dialogué
avec les enfants, l'animateur propose à chacun de
venir écrire, en belles lettres décorées,
le mot " merci " sur le panneau où déjà
il figure en grand, au centre. Si le groupe est nombreux,
les plus petits viennent d'abord, pendant que les plus grands,
en équipes, partagent un événement
pour lequel on veut dire merci à Dieu.
Puis, inversement, les plus grands
viennent au panneau, tandis que les plus petits se retrouvent en équipe.
En final, on chante : " Par la musique et par nos voix " (IEV 945: Il
Est Vivant . Rimaud / Schütz ).
. Accueil et rite d'ouverture.
. Précision sur l'Eucharistie. Son sens " d'action
de grâces ", de " merci ".
. Lecture : évangile de Luc (17,11-19). La guérison
des 10 lépreux.
. Action : Panneau rempli de mots " merci ".
. Chant : " Par la musique et par nos voix ".
. En rejoignant l'assemblée des adultes pour l'Eucharistie,
l'animateur précise que l'ensemble, liturgie de la
Parole et Eucharistie, forme un tout : la messe.
. Un panneau (une grande feuille ou mieux, un rouleau de
papier) avec au centre, le mot " merci " écrit
en grand. Prévoir un espace assez large pour y écrire
à plusieurs.
urs de sa marche à
vers le désert, le peuple d'Israël, à
bout de courage, récrimina contre Dieu et contre
Moïse: "Pourquoi nous avoir fait monter d'Égypte
? Etait-ce pour nous faire moÉvangile
de Jésus Christ selon saint Luc
Jésus marchant vers Jérusalem,
traversait la Samarie et la Galilée. Comme il entrait
dans un village, dix lépreux vinrent à sa
rencontre. Ils s'arrêtèrent à distance
et lui crièrent : " Jésus, maître,
prends pitié de nous. " En les voyant, Jésus
leur dit : " Allez vous montrer aux prêtres.
"
En cours de route, ils furent purifiés. L'un d'eux,
voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas,
en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta la face
contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce.
Or c'était un Samaritain. Alors Jésus demanda
: " Est-ce que tous les dix n'ont pas été
purifiés ? Et les neuf autres, où sont-ils
? On ne les a pas vus revenir pour rendre gloire à
Dieu ; il n'y a que cet étranger !" Jésus
lui dit : " Relève-toi et va : ta foi t'a sauvé.
"
"Copyright
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Parole
en plus
La
parole de Dieu donne aujourd'hui toute son importance à
l'action de grâce, au merci pour les bienfaits reçus
des autres. Rendre grâce, dire merci exprime la reconnaissance
pour ce qu'on a reçu de la bonté de Dieu,
le plus souvent transmis par le prochain, par son travail
; cet héritage est immense depuis les choses les
plus simples et naturelles pour nous, comme d'avoir l'eau
au robinet, la lumière par un interrupteur, une route
pour circuler, jusqu'aux choses les plus compliquées
dont on a l'usage chaque jour, les machines et leurs performances
inouïes.
Ce réflexe de l'action de grâce, de dire merci,
est le complément indispensable et juste du proverbe
Aide-toi et le ciel t'aidera, qui marque l'effort, le travail
nécessaire de chaque personne pour qu'elle bénéficie
d'un bien à venir, ou de l'héritage du passé.
Le lépreux guéri par Jésus revient
sur ses pas pour le remercier.
Naaman, le général syrien, entraîne
toute son escorte pour remercier Elisée, l'homme
de Dieu qui l'a guéri.
Le croyant s'arrête un instant dans ses affaires pour
une prière d'action de grâce, un merci à
Dieu, pour la vie et la foi reçues.
Le fidèle à la messe rend grâce avec
la communauté.
Tous ont compris, comme Elisée refusant un présent
de Naaman qu'il a guéri, que l'offrande matérielle
ou le prix payé ne suffit pas : c'est la démarche
d'un cœur reconnaissant qui donne sa valeur au merci,
à l'action de grâce. C'est pourquoi les neuf
lépreux, guéris eux aussi, ne sont pas vraiment
guéris, il leur manquera ce retour sur soi, et sur
ses pas, pour dire merci du fond du cœur, alors que
le dixième s'entend dire par Jésus : Va, ta
foi t'a sauvé !
Ces situations décrites orientent la foi des croyants
vers l'action de grâce. Elles orientent aussi les
non-croyants qui chercheraient à croire vers cette
pratique de l'action de grâce, du merci, de la gratitude.
Le côté obscur de nos vies (quand rien ne va
plus) ne doit pas l'emporter sur cette face lumineuse qui
brille de tant de merveilles, reçues et offertes.
Relève-toi et va, ta foi t'a sauvé.
On retiendra donc cette dynamique de la miséricorde,
qui réjouit.
Malgré tous les obstacles de la nature, et les obstacles
du péché, relève -toi et va ! Chante
au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles.
Gémo
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