La
proximité des vacances de la Toussaint permet d'associer
les enfants à la préparation de cette liturgie
: le dessin du contour d'une église stylisée,
assez grand pour contenir deux silhouettes, découpées,
en cartonnette, celles du pharisien et du publicain de l'évangile.
Elles sont épinglées pour être repositionnées
à la fin de l'action. La phrase affichée domine
le décor : " Qui s'élève sera
abaissé, qui s'abaisse sera élevé "
(évangile).
tous,
petits devant Dieu
On peut être fier de réussir, mais devant Dieu,
nul ne peut se vanter. L'attitude du pharisien de la parabole
est à éviter : faire l'inventaire de tout
ce qu'il fait de bien et de juste et se considérer
comme supérieur aux autres. Il est orgueilleux.
Par contre, l'attitude du publicain le rend juste devant
Dieu : il se reconnaît tel qu'il est, injuste, avec
ses faiblesses et le besoin d'être aidé. Il
est humble.
Les enfants peuvent s'identifier successivement à l'un
ou à l'autre de ces personnages, mais attention, car les situations, dans
la réalité peuvent se croiser :
L 'homme juste peut être orgueilleux ou humble.
L'homme injuste peut être humble ou orgueilleux.
célébrer avec humilité
Participer à la messe, à la prière
de l'Église demande de l'humilité. La prière
pénitentielle met tous les fidèles à
égalité devant Dieu. Avant de communier tous
se reconnaissent petits devant Lui : " Seigneur, je
ne suis pas digne de te recevoir... "
l'évangile
selon saint Luc (18, 9-14)
La parabole du pharisien et du
publicain (le collecteur d'impôts). Le
jeu de cartes, proposé, vise à aiguiser le jugement des participants,
sur ce qui plaît à Dieu selon des critères évangéliques,
à partir des deux attitudes du pharisien et du publicain de la parabole. L'animateur
donne à tirer, une à une, quelques cartes préparées
à l'avance. L'enfant qui tire la carte lit devant tous la phrase qui y
est inscrite ; le groupe juge alors de quel côté, pharisien ou publicain,
se situe la phrase, et l'enfant va placer la carte en conséquence dans
la boite attribuée à la silhouette qui convient. Il y a des cartes
à classer sans hésitation, par exemple, " je fais tout bien
", côté pharisien ; et d'autres qui sont à discuter,
par exemple, " je me suis battu ", côté pharisien si c'est
pour montrer ma force, côté publicain si c'est pour défendre
un plus petit. Les phrases proposées ici sont à compléter
ou modifier en fonction des circonstances :
Je
fais tout bien Je suis le (la) meilleur(e) en classe Je vais à
la messe J'ai peur d'être puni(e) J'ai menti Je suis fier de
moi Je suis malheureux(se) Je suis très généreux(se)
J'ai oublié mes devoirs J'ai donné une pièce à
un sans abri dans la rue Je suis parfait(e) J'ai gardé de la monnaie
pour moi J'ai le plus bel anorak Je me suis battu(e) Je gagne toujours
Le dispositif du décor doit permettre en final, de
déplacer le pharisien et ses cartes vers le bas,
le publicain et ses cartes vers le haut selon la conclusion
de l'évangile, " Celui qui s'élève
sera abaissé, celui qui s'abaisse sera élevé
".
. Accueil. . Présentation du décor, en relation avec l'évangile.
. Lecture : évangile de Luc (18, 9-14).
. Action : jeu de cartes, pharisien - publicain.
. Chant : " Que soit béni le nom de Dieu "
A 245.
. La phrase à afficher : " Celui qui s'élève
sera abaissé, celui qui s'abaisse sera élevé.
"
. Un grand dessin d'église. .
Deux silhouettes découpées, en cartonnette, un homme fort et orgueilleux
(le pharisien), un homme faible et abattu (le publicain). . Prévoir
2 boites à agrafer à côté des silhouettes, pour recevoir
les cartes. . Prévoir les cartes, format cartes à jouer, avec
les phrases inscrites (une par carte).
urs
de sa marche à vers le désert, le peuple d'Israël, à
bout de courage, récrimina contre Dieu et contre Moïse: "Pourquoi
nous avoir fait monter d'Égypte ? Etait-ce pour nous faire mourir
dÉvangile de Jésus Christ
selon saint Luc
En ce temps-là, à l'adresse
de certains qui étaient convaincus d'être justes
et qui méprisaient les autres, Jésus dit la
parabole que voici : " Deux hommes montèrent
au Temple pour prier. L'un était pharisien et l'autre,
publicain (c'est-à-dire un collecteur d'impôts).
Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même
: " Mon Dieu, je te rends grâce parce que je
ne suis pas comme les autres hommes - ils sont voleurs,
injustes, adultères -, ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième
de tout ce que je gagne. " Le publicain, lui, se tenait
à distance et n'osait même pas lever les yeux
vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant
: " Mon Dieu, prends pitié du pécheur
que je suis !" Je vous le déclare : quand ce
dernier redescendit dans sa maison, c'est lui qui était
devenu un homme juste, plutôt que l'autre. Qui s'élève
sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé.
"
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