Le
personnage de Zachée est connu et apprécié
de beaucoup d'enfants qui vont au catéchisme. Ils
ont en commun avec lui d'être petits par la taille,
spontanés, prompts à la joie et à la
générosité, même si, par ailleurs,
ils sont bardés de défauts.
Le décor évite de reprendre l'image habituelle
de Zachée perché sur son sycomore, afin de
signifier plutôt la joie de recevoir Jésus
qui s'est invité, la joie des chrétiens qui,
le dimanche, accueillent sa Parole et son Pain de Vie.
Une suggestion : afficher le mot " bienvenue "
en belles lettres décorées, à côté
du lectionnaire pour que les enfants, dans une première
prise de parole, expriment à qui s'adresse ce souhait.
D'évidence, ils penseront à eux, enfants et
adultes présents. Mais penseront-ils à Jésus
qui s'invite dès que deux ou trois sont réunis
en son nom ?
Jésus
s'invite
Zachée reçoit Jésus chez lui (évangile).
Recevoir quelqu'un chez soi, c'est plus qu'une invitation
à un repas. Loger, c'est participer à la vie
de la maisonnée. L'invitation la plus plaisante qu'un
enfant puisse faire à un autre n'est-ce pas qu'il
vienne dormir à la maison ?
Le retournement, la conversion de Zachée que saint
Luc souligne, n'est pas à base de culpabilité,
mais de joie de recevoir Jésus. Cette approche différente,
positive, de la conversion du pécheur, convient mieux
aux enfants (et à beaucoup d'adultes) qu'une pression
morbide et enfermante sur leur état de pécheur.
la joie de célébrer
La joie des enfants de Dieu qui se rassemblent pour célébrer
celui qui " est venu chercher et sauver ce qui était
perdu ".
l'évangile
selon saint Luc (19, 1-10)
La rencontre de Jésus et de Zachée.

Rechercher
ensemble : de quelle générosité se
sent-on capable ? comme Zachée qui rend " 4
fois plus ".
Pour être précis, chacun dessine l'objet de
sa générosité, tel jeu, tel trésor,
etc.
Puisque, à la messe, Jésus s'invite chez nous,
nous sommes capables comme Zachée de générosité
qui exprime notre joie. Aussi, l'ensemble des dessins est
affiché autour du mot " bienvenue ".

. Accueil et question posée : à qui s'adresse
le mot affiché "Bienvenue" ?
. Lecture : évangile de Luc (19, 1-10).
. Action : objets de générosité, dessinés.
. Chant de joie : " Que soit béni le nom de
Dieu " A 245.

. Le mot à afficher : " Bienvenue ".
urs de sa marche à
vers le désert, le peuple d'Israël, à
bout de courage, récrimina contre Dieu et contre
Moïse: "Pourquoi nous avoir fait monter d'Égypte
? Etait-ce pour nous faire mouÉvangile
de Jésus Christ selon saint Luc
Jésus traversait la ville de
Jéricho. Or il y avait un homme du nom de Zachée
; il était le chef des collecteurs d'impôts,
et c'était quelqu'un de riche. Il cherchait à
voir qui était Jésus, mais il n'y arrivait
pas à cause de la foule, car il était de petite
taille. Il courut donc en avant, et grimpa sur un sycomore
pour voir Jésus qui devait passer par là.
Arrivé à cet endroit, Jésus leva les
yeux et l'interpella : " Zachée, descends vite
: aujourd'hui il faut que j'aille demeurer chez toi. "
Vite, il descendit, et reçut Jésus avec joie.
Voyant cela, tous récriminaient : " Il est allé
loger chez un pécheur. " Mais Zachée,
s'avançant, dit au Seigneur : " Voilà,
Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de
mes biens, et si j'ai fait du tort à quelqu'un, je
vais lui rendre quatre fois plus. " Alors Jésus
dit à son sujet : " Aujourd'hui, le salut est
arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils
d'Abraham. En effet, le Fils de l'homme est venu chercher
et sauver ce qui était perdu. "
"Copyright
AELF - Tous droits réservés"
Parole
en plus
Dans
les récits évangiles il y a parfois des détails
et des situations amusantes qui retiennent l'attention,
comme dans cette rencontre de Zachée et de Jésus
qui traverse la ville de Jéricho. C'est tout l'art
du récit, du conteur, de l'écrivain - ici
saint Luc - qui réussit à nous intéresser
à deux personnes singulières plutôt
sympathiques : un percepteur, petit bonhomme jovial qui
se détache d'une foule anonyme et grimpe sur un sycomore
( et pourquoi pas un eucalyptus !), et puis Jésus
qui s'invite sans façon chez lui au risque de faire
des jaloux (pourquoi pas chez moi, plutôt que chez
Zachée, trop connu des contribuables
il nous
pique nos sous
). Mais il ne faut pas en rester là,
au détail curieux et situation amusante, car la dernière
phrase du récit, la plus importante, est la clef
de l'histoire : Le Fils de l'homme, c'est à dire
Jésus, est venu chercher et sauver ce qui était
perdu. D'où l'on peut déduire que tout n'est
pas perdu, tout n'est pas pourri ; il y a des justes, des
gens honnêtes, 99% de brebis fidèles pour une
qui est perdue et qu'il faut aller sauver selon la parabole.
L'histoire de Zachée et sa conclusion (le Fils de
l'homme est venu chercher et sauver ce qui était
perdu) est donc un message d'espérance à double
titre. D'une part ce qui est perdu peut être sauvé
dans la rencontre avec Jésus - témoin, Zachée
-, d'autre part tout le reste, les autres, ceux qui n'ont
pas besoin de médecin, n'ont pas besoin d'une attention
particulière, sans pour autant être oubliés
de Dieu, restent ses enfants bien-aimés, bien gardés
et protégés (les 99% du troupeau).
Ce message d'espérance de l'évangile est pour
aujourd'hui - Tout n'est pas perdu dans son avenir incertain
- et ce qui est perdu peut être sauvé. La rencontre
de l'autre, Jésus, qu'on cherche à voir, est
source de salut et de joie pour toute la maison. Jésus
s'invite chez l'homme pécheur.
Par ailleurs, le monde est beau, l'humanité a plein
de ressources de vie et d'amour.
Dieu s'invite et toute la maisonnée peut en profiter.
Gémo
r
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