La
fin de l'année liturgique projette le regard des
chrétiens vers la fin des temps. L'annonce des catastrophes
qui y sont liées est comparée à celle
de la chute de Jérusalem et de la destruction du
Temple, assorties de persécutions " à
cause de mon Nom ", dit Jésus à ses auditeurs
(évangile). Le message réveille la foi des
disciples installés dans l'admiration des choses
de ce monde : la beauté des pierres du Temple et
le don des fidèles. Mais la foi naissante des enfants
n'a pas besoin d'être inquiétée et le
psaume (97) qui est choisi pour guider cette liturgie donne
un autre aspect de la fin des temps : le Seigneur vient,
et le jour de sa venue est fête pour la création.
Jouez
pour le Seigneur, car il vient (phrase affichée)
Toute
la création est en fête pour l'accueillir. Le psalmiste anticipe
cette joie à venir et nous y fait participer.
la musique La
musique, pour ce jour, est à l'honneur dans la liturgie. Des musiciens
sont sollicités pour exprimer et accompagner la joie du Jour du Seigneur. Une
guitare, une flûte, et tout autre instrument dont savent jouer des enfants
ou adultes présents, sont bienvenus. Une répétition préalable
est nécessaire pour jouer un morceau ou accompagner un chant de louange
(par exemple, l'acclamation de la préface, Saint, le Seigneur). A défaut
d'en jouer, les musiciens apportent leurs instruments placés alors en décor.
Une musique joyeuse, enregistrée, convient pour l'accueil des enfants.
le
psaume 97. " Jouez pour le Seigneur. "
Chacun,
en pensant au " Jour du Seigneur " qui vient,
compose une ou deux phrases qui prolonge les métaphores
du psalmiste, pleines de verve et de poésie : "
Les fleuves battent des mains, les montagnes chantent leur
joie. "
Si nécessaire, l'animateur éveille l'imagination
des enfants en lançant quelques mots puisés
dans la nature ou ailleurs. Noms d'animaux, de fleurs, de
pays, d'objets terrestres et célestes, sans oublier
quelques noms propres, par exemple : hérisson, rose
de Noël, Afghanistan, fourchette, étoile filante,
David, Marie, Grégoire, Lorène
Il suggère, pour unifier le style, de commencer chaque
phrase par " Jouez pour le Seigneur " ou "
Acclamez le Seigneur ". Les phrases sont écrites
sur des bandes de papier données à chacun,
puis collées sur un panneau. Pour conclure, tous
chantent le refrain du " Psaume de la création"
C 556, avec des phrases lues.
. Accueil et musique. . Présentation du sujet : la création en
fête au Jour du Seigneur (la fin des temps).
. Lecture : psaume 97.
. Chant : refrain du " Psaume de la création
" C 556 + phrases des enfants, lues.
.
La phrase à afficher : " Jouez pour le Seigneur, car il vient. " .
Des instruments ou de la musique enregistrée pour l'accueil. . Découper
des bandes de papier pour les phrases à composer ; prévoir un panneau.
urs
de sa marche à vers le désert, le peuple d'Israël, à
bout de courage, récrimina contre Dieu et contre Moïse: "Pourquoi
nous avoir fait monter d'Égypte ? Etait-ce pour nous faire mPsaume
97
Jouez pour le Seigneur sur la cithare Sur la cithare et tous les instruments Au
son de la trompette et du cor,
Acclamez votre roi, le Seigneur !
Que
résonnent la mer et sa richesse,
Le monde et tout ses habitants ;
Que
les fleuves battent des mains, Que les montagnes chantent leur joie.
Acclamez
le Seigneur, car il vient
Pour gouverner la terre,
Pour gouverner le monde avec justice,
Et les peuples avec droiture!
"Copyright
AELF - Tous droits réservés"
Parole
en plus
Une écoute naïve
des textes aujourd'hui (1ère lecture et évangile)
laisserait croire que la fin du monde est imminente. Certains
s'y laissent prendre - ce n'est pas nouveau - en considérant
l'actualité internationale dans ses plus douloureuses
situations, et en leur appliquant sommairement les paroles
de Jésus : " On se dressera nation contre nation
des faits terrifiants surviendront
on portera la main
sur vous
"
Aussi vrai que soit tout cela, Jésus met en garde
" Ne marchez pas derrière eux ". Car personne
ne connaît le jour où se lèvera "
le soleil de justice ". Ni lui, ni personne, ne connaît
l'heure de cet avènement sinon son Père, notre
Père des cieux.
Seul compte alors devant cet inconnu une juste attitude
: soyez vigilants, prenez garde, ne vous laissez pas égarer.
La persévérance avant tout. Dans la foi, l'espérance
et la charité. C'est par elle que vient la vie.
Si nous sommes dans l'épreuve, nous comprenons mieux
que d'autres ce qu'apporte la persévérance
- tenir bon malgré tout - dans l'amour humilié,
dans l'impuissance à résoudre les problèmes.
La persévérance jusque dans l'obscurité
de la foi.
Si tout va bien pour nous cependant, dans la réussite
et le bonheur du jour, dans la contemplation de ce qui est
beau et bon (comme pour les disciples qui admiraient la
beauté des pierres du temple et les dons des fidèles),
Jésus rappelle ce que chacun sait très bien
: que ce monde n'est pas définitif. Il appelle à
la vigilance pour se préparer au changement, au passage.
Et il n'y a pas d'âge pour s'y préparer.
En attendant, comme le dit saint Paul, que chacun travaille
dans le calme pour manger le pain qu'il aura gagné.
Gémo
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