A
la dernière liturgie de la parole, les enfants ont
été invités à la messe de Noël,
celle de la nuit qui leur est adaptée, où
l'on vient généralement en famille. Les horaires
leur ont été donnés, ainsi que les
indications concernant la préparation matérielle
qui peut se faire à la maison, en famille.
Il n'y a pas de liturgie de la Parole propre aux enfants,
mais leur présence active peut être prévue
avec l'équipe paroissiale chargée de la préparation
de ces messes de Noël
Voici
quelques propositions pour faire participer :
Bientôt, un nouveau-né.
Le célébrant invite les femmes enceintes à
monter dans le chur (par exemple pour la bénédiction
finale), mais aussi les enfants qui attendent un nouveau
petit frère ou sur, ainsi que les couples qui
ont un projet d'adoption en cours (en ce cas c'est toute
la famille qui vient). On peut élargir cette idée
de naissance à ceux qui ont reçu le baptême
(renaissance) cette année.
Un cadeau à préparer : En vue d'offrir aux
personnes fêtées (= appelées par le
célébrant) des petites maquettes d'arbre de
Noël, ou d'arbre de l'Avent selon le modèle
utilisé pour les liturgies de l'Avent (année
C), un atelier est proposé dans les jours précédant
Noël. Les enfants colorient une phrase, imprimée,
en rapport avec Noël, par exemple " Gloire à
Dieu au plus haut des cieux ", avec la référence
" Noël 2015 à (nom de l'église)
", afin qu'elle soit collée ensuite sur la maquette
d'arbre.
Les maquettes ont été découpées,
en nombre suffisant, dans du contre plaqué, au préalable
(par des adultes compétents en bricolage).
Noël
dans toutes les langues. Sur des pancartes, fixées
à une baguette, un message de Noël est inscrit
en grandes lettres dans le maximum de langues différentes
(une par pancarte). Exemples de message : Noël, Paix
sur la terre / Noël, un sauveur nous est né.
Au moment qui convient, par exemple le chant du Gloire à
Dieu, le célébrant invite les enfants prévus
et d'autres si nécessaire, à venir défiler
dans le chur, chacun avec la pancarte confiée.
Messe de
la nuit : Évangile
de Jésus-Christ selon saint Luc
En
ces jours-là, parut un édit de l'empereur
Auguste, ordonnant de recenser toute la terre - ce premier
recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur
de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans
sa ville d'origine. Joseph, lui aussi, monta de Galilée,
depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu'à
la ville de David appelée Bethléem. Il était
en effet de la maison et de la lignée de David. Il
venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été
accordée en mariage et qui était enceinte.
Or, pendant qu'ils étaient là, le temps où
elle devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde
son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha
dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux
dans la salle commune.
Dans la même région, il y avait des bergers
qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs
pour garder leurs troupeaux. L'ange du seigneur se présenta
devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa
lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte.
Alors l'ange leur dit : " Ne craignez pas, car voici
que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande
joie pour tout le peuple : aujourd'hui, dans
la ville de David, vous est né
un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le
signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né
emmailloté et couché dans une mangeoire."
Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste
innombrable, qui louait Dieu en disant : " Gloire à
Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes
qu'Il aime. "
"Copyright
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Parole
en plus
Dans
ce récit très sobre de la nativité
de Jésus, où les choses semblent se dérouler
sans histoire malgré l'inconfort de la situation,
on remarquera que personne ne rouspète. Il y aurait
pourtant de quoi faire des reproches.
Reproche à l'empereur Auguste pour ce recensement
où chacun doit se déplacer à sa ville
d'origine ; souvent un long voyage, bien gênant
à l'époque.
Reproche à l'administration qui n'a pas prévu
l'accueil en conséquence.
Reproche aux aubergistes qui n'ont pas de place prioritaire
pour une femme qui va accoucher.
Reproche aux voyageurs, préoccupés d'eux-mêmes,
qui n'ont rien vu, et sans doute rien su.
Reproche à l'Esprit Saint qui n'a pas prévu
le coup de cette date inconfortable pour une naissance,
pourtant si bien annoncée.
Reproche enfin à Joseph qui se serait mal débrouillé
en arrivant à Bethléem, sa ville natale,
où il devait bien avoir encore quelques parents
ou amis . . .
Mais non, personne ne rouspète. L'heureux événement
se déroule sans histoire, sans bousculade, comme
si la joie débordait tout, surpassait toutes les
difficultés et les réactions de fatigue,
de stress de gens déplacés. Jésus
vient au monde simplement, sans histoire, du moins pour
l'instant, sans dispute, sans reproche à personne,
dans une ambiance chaleureuse, animale et humaine, de
paix, de sérénité, à laquelle
tout le monde est sensible quand on regarde la crèche
à la maison.
Sous cet aspect le message du récit de la nativité
est très fort pour aujourd'hui où on se
laisse aller facilement, dès que quelque chose
ne va pas, à des disputes, à des reproches.
On rouspète contre les voisins, on se griffe en
famille, en couple ; On s'engueule dans les équipes,
les associations, en politique. Personne n'y échappe
dans le vivre ensemble. Et avec soi-même certain
se fâche pour un rien.
La naissance de Jésus est vraiment remarquable
dans ce récit. De plus, elle semble annoncer la
suite par un détail amusant et symbolique : le
voici couché dans une mangeoire, rien de mieux
pour ce Jésus qui se donnera plus tard en nourriture,
le pain de vie, dira-t-il. Prenez et mangez. Sans craindre
le jeu de mots - on peut le dire à Noël -
le pain de vie est sur la paille.
Noël, c'est tout simple et gagnant pour tout le monde
qui s'arrête un instant à la crèche
: on dépasse les disputes et les reproches, on
se pardonne, on s'embrasse, on arrête de rouspéter
contre tout. Les atrabilaires sont guéris ! On
se laisse envahir comme un enfant par la joie d'une bonne
nouvelle. Fêter Noël, la naissance du verbe
de Dieu incarné, c'est accueillir la parole vivante
qui se donne en nourriture, une parole qui sauve, qui
réconcilie, qui rend heureux.
Joyeux
Noël !
Gémo
'Py a ni
pain ni eau? Nous sommes dégoûtés de
cette nourrSeigneur envoya contre le peuple des serpents
à la morsure brûlante, etParoleP beaucoup en
moururent dans le peuple d'Israël. Le peuple vint vers
Moïse et lui dit: "Nous avons péché,
en récriminant contre le Seigneur et contre toi.
Intercède auprès du Seigneur pour qu'il éloigne
de nous les serpents." Moïse intercéda
pour le peuple, et le Seigneur dit à Moïse:
"Fais-toi un serpent, et dresse-le au sommet d'un mât:
tous ceux qui auront été mordus, qu'ils le
regardent, et ils vivront!" Moïse fit un serpent
de bronze et le dressau sommet d'un mât. Quand un
homme était mordu par un serpent, et qu'il regardait
vers le serpent de bronze, il conservait
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